Une incroyable découverte. Je ne suis pas particulièrement fan de films romantiques d'ordinaires, mais le sujet traite ici de ce que j'appelle l'Amour avec un grand "A". Je suis tombée sur ce film par hasard un soir d'août sur France 2, et aussi parce-qu'une personne du nom de Florent a su éveiller ma curiosité vis à vis de cette histoire. Je t'en remercie par ailleurs, cher ami ;)
Dans une interview d'Hubert Selby donnée par Ellen Burstyn (disponible sur le DVD deRequiem for a dream, du même réalisateur), l'écrivain dit que lorsqu'on prend conscience de quoi que ce soit intérieurement, on le perçoit aussi extérieurement sans doute parce que le mot «œil» vient d'un mot sanskrit qui signifie «fontaine» : ce n'est donc pas uniquement un organe qui reçoit des vibrations du monde extérieur et qui les interprète, mais également un projecteur du monde dans lequel on erre. C'est certainement cette définition personnelle du monde qui a poussé Darren Aronofsky à baptiser ainsi son troisième long métrage. (source : excessif.com).
The Fountain est un film indépendant qui raconte le combat d'un homme pour sauver la femme qu'il aime et pour qui il a donné un sens à sa propre existence.
Le film est structuré autour de trois univers différents : L'un à travers le manuscrit "The Fountain" rédigé par sa femme, suivant les combats d'un conquistador (sous les traits duquel on reconnaît son mari) partant en Espagne à la recherche de la légendaire Fontaine de jouvence, sensée offrir l'immortalité. Un autre, situé dans le présent, met en lumière le fait qu'un scientifique recherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer de son épouse. Et enfin, un troisième qui est centré sur le héros-écrivain en proie à la mélancolie, qui s'inspire de son présent pour construire un récit futuriste où les amours passés se retrouvent désincarnés sous la forme d'un arbre symbolique.
Dans une interview d'Hubert Selby donnée par Ellen Burstyn (disponible sur le DVD deRequiem for a dream, du même réalisateur), l'écrivain dit que lorsqu'on prend conscience de quoi que ce soit intérieurement, on le perçoit aussi extérieurement sans doute parce que le mot «œil» vient d'un mot sanskrit qui signifie «fontaine» : ce n'est donc pas uniquement un organe qui reçoit des vibrations du monde extérieur et qui les interprète, mais également un projecteur du monde dans lequel on erre. C'est certainement cette définition personnelle du monde qui a poussé Darren Aronofsky à baptiser ainsi son troisième long métrage. (source : excessif.com).
The Fountain est un film indépendant qui raconte le combat d'un homme pour sauver la femme qu'il aime et pour qui il a donné un sens à sa propre existence.
Le film est structuré autour de trois univers différents : L'un à travers le manuscrit "The Fountain" rédigé par sa femme, suivant les combats d'un conquistador (sous les traits duquel on reconnaît son mari) partant en Espagne à la recherche de la légendaire Fontaine de jouvence, sensée offrir l'immortalité. Un autre, situé dans le présent, met en lumière le fait qu'un scientifique recherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer de son épouse. Et enfin, un troisième qui est centré sur le héros-écrivain en proie à la mélancolie, qui s'inspire de son présent pour construire un récit futuriste où les amours passés se retrouvent désincarnés sous la forme d'un arbre symbolique.
The Fountain montre les deux personnages actuels, ainsi que leurs histoires en parallèle dans des univers fictifs/intemporels, afin de pénétrer dans une histoire et donner un achèvement apaisé autour de la maladie d'Izzi. C'est à travers l'art que les personnages transcendent leur détresse et leur amour. L'œuvre d'art demeure alors que la vie s'arrête. Le réalisateur illustre son projet avec une certaine froideur qui explose dans la dernière demi-heure où le choc visuel et émotionnel est considérable.
L'histoire est filmée comme un rêve. Une mise en scène d'une renversante pureté, refusant les effets des films classiques "à claps" avec leur montages serrés et l'enchainement rapides des scènes pour filmer ici une sorte de quête du graal dans une quiétude constante. Par amour pour sa femme, l'homme doit franchir des frontières spatio-temporelles, user de son imagination, faire couler l'encre pour poursuivre les efforts inachevés de son épouse... Hugh Jackman est ici dans le meilleur rôle que je lui connais, vraiment touchant, et son amour pour Izzi se lit dans ses yeux à chaque image.
La musique, signée Clint Mansell, douce et répétitive voire lancinante, est vraiment incroyable. Elle fonctionne crescendo et revient lors des scènes finales pour prendre de l'ampleur. Elle ne cherche pas à amplifier l'impact et l'aspect tragique mais se plait à étreindre les corps et à relayer les battements de coeur.
Le son retranscrit également un certain univers en décallage. A un moment, le personnage joué par Hugh Jackman marche dans la rue sous la pluie et on entend uniquement le son de ses pas, comme si le monde extérieur n'existait pas. Lorsqu'il manque de se faire renverser par une voiture, le vacarme urbain ressurgit pour renforcer le décalage entre ce qu'il vit intérieurement et le monde extérieur déshumanisé.
Certains éléments se correspondent discrètement tout au long du récit sans qu'il n'y ait, à aucun moment, une impression de déjà vu. C'est une histoire d'amour sublime de deux êtres qui célèbrent la force des sentiments sur la tragédie de la vie (le cancer). Des sentiments, des messages qui eux, sont immortels.
J'en suis ressortie pantoise et suis restée longtemps devant le générique de fin avant de me décider finalement à éteindre la télé. La délicatesse de ce film m'a laissée en lambeaux. Comme le montrent ces images, cela se résume en un mot : magnifique.
Le son retranscrit également un certain univers en décallage. A un moment, le personnage joué par Hugh Jackman marche dans la rue sous la pluie et on entend uniquement le son de ses pas, comme si le monde extérieur n'existait pas. Lorsqu'il manque de se faire renverser par une voiture, le vacarme urbain ressurgit pour renforcer le décalage entre ce qu'il vit intérieurement et le monde extérieur déshumanisé.
Certains éléments se correspondent discrètement tout au long du récit sans qu'il n'y ait, à aucun moment, une impression de déjà vu. C'est une histoire d'amour sublime de deux êtres qui célèbrent la force des sentiments sur la tragédie de la vie (le cancer). Des sentiments, des messages qui eux, sont immortels.
J'en suis ressortie pantoise et suis restée longtemps devant le générique de fin avant de me décider finalement à éteindre la télé. La délicatesse de ce film m'a laissée en lambeaux. Comme le montrent ces images, cela se résume en un mot : magnifique.
2 commentaires:
Ça me donne envie de le voir.
Voilà. Je viens enfin de le voir... et le générique se déroule encore que je saute sur ton blog car je me souviens que tu en avais parlé sur ton blog.
Que dire... je suis déçue. J'attendais beaucoup de ce film et... ça a fait "pshiiit". J'ai failli m'endormir et me suis ennuyée.
Je le trouve beau, mais un peu trop psychédélique à mon gout. JE ne sais pas si tu as vu Blueberrie (je doute de l'orthographe) avec Vincent Cassel, un Western... eh bien c'est un pue pareil.
Mais bon, peut être que le voir après Cloud Atlas n'était pas ma plus brillante idée ! ^^
Ceci dit, la scène avec la renaissance de l'Arbre de Vie est très belle :)
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