dimanche 28 décembre 2014

Paris

Quartier Montmartre (photo : julie70.blogspot.com)

Whouah, quel rythme de folie ! =D Tout juste revenue (avant Noël) de mon stage à la BnF, avec des images et des souvenirs plein la tête... J'ai passé une excellente période, bien que très fatiguante. De nombreuses sorties, que ce soit avec mes tantes ou avec Juliette Glorfinn : Musées, expos (Truffaut, le Pérugin, Niki de Saint Phalle, Studios Ghibli, les Borgia, expos BnF), promenade à Montmartre, soirées cinéma (Magic in the Moonlight, Mommy, Interstellar, Astérix), la comédie française (textes de René Char), l'opéra Garnier (La Source), orchestre symphonique à Pleyel, sans oublier les monuments incontournables de la capitale que j'ai eu l'occasion de revoir le dernier week-end avant mes vacances en compagnie de Jean-luc et Charlène qui sont venus me voir pour un très beau moment passé ensemble. J'ai l'impression d'avoir fait tout ce qu'il y avait à faire sur Paris en l'espace d'un mois et demi, bateau mouche compris :p

Mon stage en lui-même a été, bien évidemment, passionnant. J'ai pu consulter de nombreuses merveilles telles que le livre des Grandes Heures d'Anne de Bretagne ou les manuscrits de Victor Hugo parmi d'autres ouvrages anciens et rares... Mais aussi et surtout, j'ai pu réaliser (entre autres) ma première vraie restauration de A à Z sur un livre du 18ème siècle.




Vous pouvez voir les photos de tous mes travaux et des ouvrages consultés sur mon blog reliure, sections "BnF" et "Livres rares".
L'ambiance était très sympa dans les ateliers. On est tous redevenus des gamins au moment de la mise en place du sapin de noël (au pied duquel j'ai laissé des chocolats et un petit mot pour mon chef d'atelier avant de partir ^^). Une collègue avait récupéré un petit renne qui chantait "I Wish You a Merry Christmas" en secouant la tête à chaque fois que quelqu'un lui pressait la patte... Certains rampaient alors jusqu'au sapin et le réveillaient, juste pour le plaisir d'énerver les collègues, avant de repartir se cacher. ^^

Au début du stage, je doutais beaucoup de moi vis à vis de ma relation avec les collègues. La perspective de devoir passer 6 semaines à Paris m'a quelque peu... perturbée O.O J'avais la sensation, non seulement de débarquer sur une toute autre planète, mais aussi de ne pas montrer suffisamment mes émotions et de donner l'image d'une personne qui se foutait royalement de tout ce qu'on pouvait lui montrer. J'ai évoqué brièvement le sujet avec mon chef d'atelier, en m'excusant de ne pas parler beaucoup et de ne pas m'exprimer, pour comprendre que, finalement, il ne s'en plaignait pas du tout... Je me suis sentie un peu bête après m'être rendue compte que j'étais même appréciée par certains pour mon calme et ma réceptivité. Comme quoi, quand on est préoccupé(e) par quelque chose, il arrive rapidement qu'on se fasse de mauvaises idées sur l'image que l'on peut donner ;-) Je suis soulagée, dans tous les cas, que ça ce soit aussi bien passé et d'avoir fait bonne impression dans le métier. Je crois que ma première bonne résolution de 2015 sera d'arrêter d'avoir peur de moi-même. 

Je suis heureuse d'avoir des tantes comme les miennes, qui se rendent toujours disponibles et disposées à m'héberger, me faire rire et me conseiller. Elles qui, par ailleurs, financent mes études et mon loyer depuis le CAP. Contente aussi de rentrer chez moi et de retrouver ma verdure (et mon chat) ^^

Passez de joyeuses fêtes de fin d'année !


jeudi 7 août 2014

Ni le premier, ni le dernier.




J'ai lu cette info rapidement hier et étrangement, j'ai eu du mal à retrouver l'article aujourd'hui... comme s'il était très vite rentré au placard. Bref.

Sans vouloir mettre l'accent sur ce qui est en train de se passer en Inde au risque de paraitre très légèrement irritée et de passer pour une femme engagée dans un quelconque mouvement féministe à deux sous dont les médias raffolent et qui ne correspondent pas à mon point de vue, j'ai juste envie de soulever la tristesse du fait d'être obligée d'en arriver à la mutilation pour gagner le droit d'être tranquille de manière définitive. Etre obligée de dissimuler une arme tranchante sur soi en permanence et d'être prête à s'en servir à cette fin, répondre à la violence par la violence... mais cette utime solution, je dois dire que ça faisait un petit moment qu'elle occupait déjà le fond de ma pensée et je m'étonnais même qu'elle ne se soit pas propagée davantage... Mais il semblerait que les choses évoluent. Je n'arrive pas à être choquée par un tel recours. Je me vois même soulagée de voir que les jeunes indiennes prennent le problème à bras le corps (si je puis dire) et fassent justice elles-mêmes lorsque c'est effectivement devenu nécessaire. Lorsque des hommes, profondément malades, ne se reconnaissent pas comme tels, ne se font pas soigner, et continuent de traiter les êtes humains dotés d'une paire de seins (communément appelés "femmes") comme de la merde. 

Les femmes doivent se défendre, seules ou avec l'aide d'hommes dignes de ce nom, et non pas compter sur les lois pour le faire à leur place. Aucun de leur droit n'est hélas définitivement acquis. Et qu'on se le dise, les hommes et les femmes n'ont jamais été ennemis et ne doivent en aucun cas le devenir. Qu'on soit homme ou femme, les problèmes existentiels nous concernent tous.

Image : ici

dimanche 3 août 2014

Juillet au jardin


Je ne sais pas pour vous mais le mois de juillet, en Normandie, a été particulièrement ensoleillé ! Ce qui m'a permi de bien profiter du jardin :) Je suis actuellement en train de me construire un petit potager médiéval, avec bordure en branches de noisetier (à défaut de ne pas avoir assez de chataigners). C'est long, car il faut énormément de branches, ce qui m'oblige à maltraiter mes noisetiers ^^ mais le rendu est déjà très sympa. J'ai envie de manger des légumes primeurs, et comme j'ai tendance à diminuer nettement ma consommation de viande, ça peut valoir le coup. Depuis le temps que je pensais m'y mettre, j'ai enfin trouvé le temps pour ça. 

Il y avait plein de boulot à faire au jardin. J'ai taillé le bois, fauché le petit champ derrière la maison, installé une pergolas pour mes rosiers, repeint la rambarde de mon escalier extérieur ainsi que des palettes en bois pour faire une table basse de fortune. On a investi dans un petit braséro pour des soirées au coin du feu :) On profite de la nouvelle terrasse aux petits déjeuners et pour siroter pendant les pauses après avoir bien travaillé. Et durant les après-midis trop chaudes, je me replonge dans le cinquième tome d'Harry Potter (c'est reparti) ou bien j'écris mon troisième livre sur un petit fond de musique... mon pauvre petit roman qui n'avait pas réussi à avancer beaucoup jusque-là ^^. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas profité autant de mes vacances, sans être préoccupée par l'année qui va suivre. Je sais qu'en temps normal, j'aurais dû trouver un boulot pour les deux mois, mais je m'y suis pris trop tard et je n'arrive même pas à le regretter, tant ces vacances me sont bénéfiques et me permettent de me rendre utile d'une autre manière. De toute façon, je ne me sens pas capable de faire autre chose que de la reliure et tout boulot au contact de la foule en est encore à me faire paniquer... je crois que ça ne se calmera pas avec l'âge, hélas ^^ C'est comme ça.

Au mois d'août, nous avons programmé une journée accrobranche avec des amis et une soirée au Mont Saint-Michel pour visiter l'abbaye de nuit, avec ses jeux de lumières et ses musiques d'ambiance... ça va être sympa :) Je dois aussi travailler sur mon projet de fin d'étude. Après le carnet de tendance sur la Comté (voir mon blog reliure), je vais devoir penser à la reliure finale. Il y a du pain sur la planche. 

Ah oui, et je vais hériter à la fin du mois d'un combiné presse-étau de reliure et d'une cisaille à papier par mon maître de stage de Dinan qui se débarrasse du matériel de son ancienne collaboratrice, ce qui va enfin me permettre de pouvoir travailler chez moi ! :)


image : aquarellissime.net

mercredi 23 juillet 2014

dimanche 26 janvier 2014



A vouloir être trop ouvert, on se ferme des portes. Celles des choses simples et accessibles. C'est un peu comme tomber dans le "cliché" de l'originalité. On assèche notre sève brute, notre spontanéité, on ne sait plus quel chemin prendre pour se démarquer. Pourquoi l'être humain ne peut-il pas se contenter de briller, avec autant de simplicité et de beauté que le soleil lui-même lorsqu'il se lève ?

Suzelfe.
Image : Megatruh - "Halls of Thranduil"


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