dimanche 21 avril 2013


ambiance musicale

Je fais une petite pause de deux semaines dans le bocage, histoire de me ressourcer un peu et d'éviter que mes yeux explosent. Mes 2h30 de route pour retraverser le département m'ont parues interminables. Cela fait un bien fou d'être rentrée ! Le petit studio en bardage bois de ma mère avance bien, le paysage gagne peu à peu en verdure et les bourgeons commencent à sortir. J'avais prévu de partir en Bretagne pour les vacances, mais ça a été finalement reporté à cause des soucis de santé de ma grand-mère. A la place, je vais donc travailler sur quelques reliures à la maison (j'ai amené tout le bazar =P). Il fait un temps magnifique ici, ça fait vraiment du bien :)
Le printemps est là, enfin, et c'est un temps qui m'inspire pour aller au jardin, faire des balades dans les alentours... et écrire aussi. Mon troisième livre (toujours le même) avance bien en ce moment. Au début, j'avais décidé de situer l'histoire entre Rennes et Saint-Malo, mais au final, je crois que je vais rapatrier tout ce petit monde en Normandie :) Dans des endroits que je connais mieux et qui me sont chers.


J'ai des envies de voyage... en Bretagne bien-sûr, mais aussi en Angleterre, en Irlande, en Ecosse, dans les pays du nord. Je crois que le meilleur moyen de voyager à moindre coût, c'est de se faire des petits déjeuners à thème les matins de vacances et de faire voyager son esprit...^^ Raccrocher la nacelle au Tilleul du jardin pour s'installer en compagnie d'un bon livre ou d'un bloc de papier brouillon, et profiter des couchers de soleil. A l'extérieur, ça sent bon les premières fleurs et l'herbe fraîchement coupée ! :) J'ai hâte que le printemps soit vraiment installé. Je prévois de me faire un petit guide personnalisé de la flore locale, que je relierai par la suite de façon artisanale. Mais pour ça, il faudrait que je puisse cueillir de quoi remplir l'herbier ! 

Hier, direction la capitale bas-normande pour visiter le salon gastronomique avec mes parents, mon frère et sa copine. J'aime beaucoup ce salon où on a la possibilité de piocher un peu à tout les stands pour découvrir les saveurs des différentes régions de France (charcuteries, apéritifs et sirops, fromages de pays, miels, chocolats, macarons et autres confiseries artisanales...) Tout était délicieux et je n'ai pas pu résister à m'acheter des macarons maison :p

La journée s'est poursuivie par des jeux à la Wii U et s'est terminée par une sortie au bowling suivie d'un dîner dans une bonne crêperie. Une journée parfaite pour entamer mes vacances ! :)

Je vous partage une autre recette que je compte bien tester dans les prochains jours... 




recette : lesfoodies.com
images : google

samedi 13 avril 2013

Le guide

 


J'ai souvent rêvé (éveillée ^^) d'une sorte de mentor. D'une personne qui me prendrait par la main pour m'expliquer comment ce monde étrange et incompréhensible fonctionne. Il m'arrive souvent de me sentir démunie, faible, lâche, face à ce qui se passe autour de moi. Et il devient bien pratique de pouvoir se cacher derrière des mots.

Il paraît que ce serait se mentir à soi-même que de vouloir garder à l'esprit les belles choses qui subsistent dans ce monde et continuer à penser que les problèmes vont finir par s'arranger... Dans mon imagination, mon mentor disait que pour que les choses s'arrangent, il fallait accepter "l'évènement déclencheur". Quelque chose dont tout le monde a peur, dont personne n'aime parler et que tout le monde pense pourtant inévitable pour pouvoir respirer de nouveau. L'hypothèse de cette "solution", nous opprime à petite dose chaque jour, mais jamais au point d'en étouffer pour la simple raison qu'on ne peut savoir ce qui nous attend. Cette gène se développerait à l'intérieur de nous-même en nous empêchant de faire des projets à long terme, en nous faisant souffrir un peu sans vraiment savoir d'où cette souffrance peut provenir. En nous empêchant de vivre pleinement chaque instant de notre existence.

Dans mon rêve, je criais à ce guide que j'avais peur. Que je faisais partie de celles qui se sentaient incapables de faire un jour le choix de mourir pour une idée. De contribuer à sa manière à l'évolution du monde vers un avenir meilleur. Que je préférais exposer mes idées sans jamais prendre de risque, sans jamais défier un auditoire qui juge, un auditoire souvent plus éclairé et plus instruit que moi. 
A chaque réveil, j'oublie les mots et les arguments suffisamment convainquant qui pourraient changer ma façon d'être, me rendre plus forte, tout en préservant cette part de sensibilité qui a fait de moi un être fréquentable. J'aimerais que ce mentor me donne les clefs qui permettent de gagner un peu de confiance en soi sans prendre le risque de se départir de sa gentillesse vis à vis des autres, et de sa modestie. Qu'il m'oblige à redevenir moi, sans m'amener un jour à le regretter en pensant, à tort ou à raison, décevoir les autres.

 Il paraîtrait que les gens vivant en retrait de la civilisation, dans les campagnes, vivent également éloignés de la vérité, de la dure réalité. Moi qui vis entre les deux, je n'ai pas ce sentiment. J'ai plutôt tendance à penser que ces gens vivant au plus proche de tout ce qui respire naturellement depuis que le monde est monde s'avèrent les mieux placés pour savoir ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas. 
Et ceux qui vivent en subissant sans arrêt les critiques visuelles et verbales des autres citoyens ne finissent-ils pas par oublier qui ils sont et ce qui leur est cher, en aspirant à devenir comme leurs semblables ? Ne serait-ce pas ces gens qui vivent loin de ce qui est vrai, de ce qui est propre à l'identité de chacun, à la véritable nature de l'homme et de ce qui vit autour de lui ? Pourquoi toujours se résigner à être comme tout le monde, si c'est pour le vivre plus mal encore ?

Si le monde devait tourner plus mal, j'espère ne pas être de celles qui ne tenteront rien comme si elles n'avaient plus rien à défendre. Il y aura toujours quelque chose à défendre.



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