jeudi 7 août 2014

Ni le premier, ni le dernier.




J'ai lu cette info rapidement hier et étrangement, j'ai eu du mal à retrouver l'article aujourd'hui... comme s'il était très vite rentré au placard. Bref.

Sans vouloir mettre l'accent sur ce qui est en train de se passer en Inde au risque de paraitre très légèrement irritée et de passer pour une femme engagée dans un quelconque mouvement féministe à deux sous dont les médias raffolent et qui ne correspondent pas à mon point de vue, j'ai juste envie de soulever la tristesse du fait d'être obligée d'en arriver à la mutilation pour gagner le droit d'être tranquille de manière définitive. Etre obligée de dissimuler une arme tranchante sur soi en permanence et d'être prête à s'en servir à cette fin, répondre à la violence par la violence... mais cette utime solution, je dois dire que ça faisait un petit moment qu'elle occupait déjà le fond de ma pensée et je m'étonnais même qu'elle ne se soit pas propagée davantage... Mais il semblerait que les choses évoluent. Je n'arrive pas à être choquée par un tel recours. Je me vois même soulagée de voir que les jeunes indiennes prennent le problème à bras le corps (si je puis dire) et fassent justice elles-mêmes lorsque c'est effectivement devenu nécessaire. Lorsque des hommes, profondément malades, ne se reconnaissent pas comme tels, ne se font pas soigner, et continuent de traiter les êtes humains dotés d'une paire de seins (communément appelés "femmes") comme de la merde. 

Les femmes doivent se défendre, seules ou avec l'aide d'hommes dignes de ce nom, et non pas compter sur les lois pour le faire à leur place. Aucun de leur droit n'est hélas définitivement acquis. Et qu'on se le dise, les hommes et les femmes n'ont jamais été ennemis et ne doivent en aucun cas le devenir. Qu'on soit homme ou femme, les problèmes existentiels nous concernent tous.

Image : ici

3 commentaires:

Aleks Crément a dit…

Un article d'une justesse épatante, je suis d'accord avec chaque mot que tu as écrit ici.

Keir O'Riyerdan a dit…

Je suis tellement d'accord avec toi. Et c'est triste que le monde soit si malade. Car c'est de maladie dont il est question, transmise très tôt: l'ignorance. le manque d'éducation.
Comment peut on vivre avec soi, en toute intégrité en anéantissant la vie d'autrui, simplement parce que son sexe est différent? C'est ahurissant. Le patriarcat est ahurissant.

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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