a Souleuvre est une rivière française de Basse-Normandie, affluent de la Vire. Elle coule au fond d'une vallée encaissée assez pittoresque. Ce sillon est creusé dans la zone de plissement du bocage. Son paysage est typique des vallées du nord-est du massif armoricain et du bocage virois.
Le 20 août 1881, un arrêté ministériel annonce aux populations du Bocage virois que la ligne ferroviaire reliant Saint-Lô à Caen via Vire va franchir la profonde vallée de la Souleuvre au moyen d'un viaduc entre Carville et la Ferrière-Harang.
En 1887, les travaux commencent. Le pont, dont la partie métallique est édifiée selon les plans de Gustave Eiffel, est long de 364,20 m et culmine à 62,50 m de haut. Le tout repose sur 5 piliers en maçonnerie brute en granit de 350 kg chacune.
Ouverte aux voyageurs en 1891, la ligne frôle plusieurs fois la destruction pendant la Seconde guerre mondiale. Les alliés cherchent à détruire le Pont, axe stratégique dans un bocage bas-normand occupé. Mais les 500 bombes larguées tombent toutes à côté, et ne font qu'endommager partiellement le tablier. La paix revenue, la SNCF y fera circuler des convois jusqu'en octobre 1960.
Face à un effondrement probable et une remise en état trop onéreuse, les travées sont dynamitées le 13 juin 1970. Le tablier s'affaisse dans un formidable vacarme. Ne restent que les cinq piliers, intactes, dressées au milieu des gorges. Il faut attendre 1990 pour qu'une société redonne un sens et une vie à l'ancien viaduc, y construisant le premier centre permanent au monde dédié au saut à l'élastique (petit clin d'oeil à Toinou qui est en plein saut sur cette photo^^).
Le 20 août 1881, un arrêté ministériel annonce aux populations du Bocage virois que la ligne ferroviaire reliant Saint-Lô à Caen via Vire va franchir la profonde vallée de la Souleuvre au moyen d'un viaduc entre Carville et la Ferrière-Harang.
En 1887, les travaux commencent. Le pont, dont la partie métallique est édifiée selon les plans de Gustave Eiffel, est long de 364,20 m et culmine à 62,50 m de haut. Le tout repose sur 5 piliers en maçonnerie brute en granit de 350 kg chacune.
Ouverte aux voyageurs en 1891, la ligne frôle plusieurs fois la destruction pendant la Seconde guerre mondiale. Les alliés cherchent à détruire le Pont, axe stratégique dans un bocage bas-normand occupé. Mais les 500 bombes larguées tombent toutes à côté, et ne font qu'endommager partiellement le tablier. La paix revenue, la SNCF y fera circuler des convois jusqu'en octobre 1960.
Face à un effondrement probable et une remise en état trop onéreuse, les travées sont dynamitées le 13 juin 1970. Le tablier s'affaisse dans un formidable vacarme. Ne restent que les cinq piliers, intactes, dressées au milieu des gorges. Il faut attendre 1990 pour qu'une société redonne un sens et une vie à l'ancien viaduc, y construisant le premier centre permanent au monde dédié au saut à l'élastique (petit clin d'oeil à Toinou qui est en plein saut sur cette photo^^).
(source : Ouest-France)
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