Le Feu de la Sor'cière. C'est le nom du tout premier volet de la saga en 5 tomes « Les Bannis et les Proscrits » de l'américain James Clemens. Un cadeau de Noël de mon cousin Fred et de Cécile, que j'ai dévoré en l'espace de deux jours :D. C'est probablement l'un des débuts de sagas les plus captivants que j'ai jamais lu. C'est bien simple, il aurait fallu un tremblement de terre pour m'en extraire au cours de ces deux derniers jours, heureusement que je l'ai commencé en fin de semaine =)
Dans le prologue de la saga, un pacte magique est exercé par trois mages (possédant le pouvoir du Chi) pour engendrer un grimoire magique détenant le pouvoir de détruire l'armée deCarnassires du Seigneur Noir qui envahit le royaume d'Alasea. Er'ril de Standhi, un guerrier, assiste à la réalisation de ce pacte. La tentative de ses compagnons échoue. Er'ril, en est le seul survivant et assiste à la fois à la perte de son ami, de son frère et d'un enfant sacrifié. Suite à cette nuit, pour une raison qu'Er'ril ignore, le temps n'a plus d'empreintes sur lui.
500 ans plus tard, Le Feu de la Sor'cière nous plonge dans l'histoire d'une jeune fille de ferme,Elena, persuadée d'être condamnée à travailler au verger jusqu'au restant de ses jours et qui rêve d'aventures. Lors d'une cueillette de pommes tout à fait ordinaire, sa main devient mystérieusement écarlate. Ce signe, qui est la marque de la Sorc'ière, est en réalité le début d'une suite d'évènements tragiques dont elle sera à la fois la cause et le premier témoin. Sa main souillée est le signe qu'elle a hérité d'un pouvoir a priori perdu depuis longtemps, un pouvoir que le Seigneur Noir est prêt à tout pour s'approprier. Ce dernier va lancer ses hordes pour s'emparer de la jeune fille. En essayant de protéger leur enfant, les parents d'Elena sont tués.Elena parvient à s'échapper avec son frère Joach en enflammant involontairement le domaine de sa magie naissante.
S'ensuit une quête de tous les dangers où s'assemble au fil de l'histoire une bande de parias hétéroclite tout autour de la jeune Elena, tous conscients que la jeune fille est la clé de la libération du mal dans Alasea. Elle sera peu à peu protégée et accompagnée dans son périple par Er'ril de Standhi, le guerrier devenu immortel (qui la rencontre par hasard en la sauvant des griffes des serviteurs du Seigneur Noir alors que ces derniers essayaient une nouvelle fois de la capturer), par Nee'lahn, la dernière nymphai au monde, par Kral, puissant montagnard à l'allure viking, par son oncle Boln, par l'el'phe Méric, par Mogweed et Fardale, des si'lura(métamorphes) et par Tol'chuk, un sage og're de demi-sang.
L'univers de James Clemens est à la fois vaste et original. Les personnages (de plus en plus nombreux à apparaître au fil de l'histoire dont on suit la progression pour chacun jusqu'à leur rencontre entre eux) sont tous aussi attachants et différents les uns que les autres. Clemens a inventé des races étranges et diverses tout en respectant les bases de la fantasy classique. Il a adopté une innovation lexicale par ses rajouts d'apostrophes (sor'cière, el'phes, og'res, si'lura) et qui enrichit son univers. J'ai vraiment trouvé ce récit d'une grande beauté malgré la brutalité et l'aspect un peu gore de certains passages. Une belle émotion est présente tout au long du récit (j'ai même eu les yeux brillants à un certain passage^^), la réserve des personnages bourrus mais charismatiques, comme Er'ril et Kral, apporte une petite touche d'humour, et les émotions d'Elena sont vraiment bien retranscrites par son auteur masculin, et facilement ressenties par le lecteur (qui n'arrive pas à lâcher ce fichu bouquin ! ^^).
/!\ MISE A JOUR /!\
Le deuxième tome, Les Foudres de la Sor'cière est tout aussi génial, whouaw, le récit ne s'essouffle pas, au contraire, je l'ai trouvé encore plus (sur)prenant et des nouveaux personnages tout aussi fascinants font leur apparition. J'en suis à peu près à la moitié du tome 3 actuellement, j'ai bien l'intention d'écrire tout un article détaillé sur toute cette saga quand je l'aurais terminée, vraiment un beau niveau d'écriture de la part de cet auteur encore peu connu, étonnant...
Dans le prologue de la saga, un pacte magique est exercé par trois mages (possédant le pouvoir du Chi) pour engendrer un grimoire magique détenant le pouvoir de détruire l'armée deCarnassires du Seigneur Noir qui envahit le royaume d'Alasea. Er'ril de Standhi, un guerrier, assiste à la réalisation de ce pacte. La tentative de ses compagnons échoue. Er'ril, en est le seul survivant et assiste à la fois à la perte de son ami, de son frère et d'un enfant sacrifié. Suite à cette nuit, pour une raison qu'Er'ril ignore, le temps n'a plus d'empreintes sur lui.
500 ans plus tard, Le Feu de la Sor'cière nous plonge dans l'histoire d'une jeune fille de ferme,Elena, persuadée d'être condamnée à travailler au verger jusqu'au restant de ses jours et qui rêve d'aventures. Lors d'une cueillette de pommes tout à fait ordinaire, sa main devient mystérieusement écarlate. Ce signe, qui est la marque de la Sorc'ière, est en réalité le début d'une suite d'évènements tragiques dont elle sera à la fois la cause et le premier témoin. Sa main souillée est le signe qu'elle a hérité d'un pouvoir a priori perdu depuis longtemps, un pouvoir que le Seigneur Noir est prêt à tout pour s'approprier. Ce dernier va lancer ses hordes pour s'emparer de la jeune fille. En essayant de protéger leur enfant, les parents d'Elena sont tués.Elena parvient à s'échapper avec son frère Joach en enflammant involontairement le domaine de sa magie naissante.
S'ensuit une quête de tous les dangers où s'assemble au fil de l'histoire une bande de parias hétéroclite tout autour de la jeune Elena, tous conscients que la jeune fille est la clé de la libération du mal dans Alasea. Elle sera peu à peu protégée et accompagnée dans son périple par Er'ril de Standhi, le guerrier devenu immortel (qui la rencontre par hasard en la sauvant des griffes des serviteurs du Seigneur Noir alors que ces derniers essayaient une nouvelle fois de la capturer), par Nee'lahn, la dernière nymphai au monde, par Kral, puissant montagnard à l'allure viking, par son oncle Boln, par l'el'phe Méric, par Mogweed et Fardale, des si'lura(métamorphes) et par Tol'chuk, un sage og're de demi-sang.
L'univers de James Clemens est à la fois vaste et original. Les personnages (de plus en plus nombreux à apparaître au fil de l'histoire dont on suit la progression pour chacun jusqu'à leur rencontre entre eux) sont tous aussi attachants et différents les uns que les autres. Clemens a inventé des races étranges et diverses tout en respectant les bases de la fantasy classique. Il a adopté une innovation lexicale par ses rajouts d'apostrophes (sor'cière, el'phes, og'res, si'lura) et qui enrichit son univers. J'ai vraiment trouvé ce récit d'une grande beauté malgré la brutalité et l'aspect un peu gore de certains passages. Une belle émotion est présente tout au long du récit (j'ai même eu les yeux brillants à un certain passage^^), la réserve des personnages bourrus mais charismatiques, comme Er'ril et Kral, apporte une petite touche d'humour, et les émotions d'Elena sont vraiment bien retranscrites par son auteur masculin, et facilement ressenties par le lecteur (qui n'arrive pas à lâcher ce fichu bouquin ! ^^).
/!\ MISE A JOUR /!\
Le deuxième tome, Les Foudres de la Sor'cière est tout aussi génial, whouaw, le récit ne s'essouffle pas, au contraire, je l'ai trouvé encore plus (sur)prenant et des nouveaux personnages tout aussi fascinants font leur apparition. J'en suis à peu près à la moitié du tome 3 actuellement, j'ai bien l'intention d'écrire tout un article détaillé sur toute cette saga quand je l'aurais terminée, vraiment un beau niveau d'écriture de la part de cet auteur encore peu connu, étonnant...
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