Quand j'observe les enfants jouer entre eux, il m'arrive de me poser des questions : sont-ils vraiment heureux, peuvent-ils encore goûter à cette insoucience à laquelle nous goûtions encore à leur âge ? Ou bien ne sourient-ils que pour faire bonne figure ?
La société et l'éducation ont voulu faire en sorte que les enfants d'aujourd'hui sachent déjà tant de choses avant l'heure où il devient un devoir de les connaître. Le plus simple écolier sait maintenant des vérités pour lesquelles Archimède avait sacrifié sa vie. Je ne comprends pas pourquoi la société d'aujourd'hui s'emploie à faire grandir les enfants si rapidement. Que gagnent-ils? Un enfant qui grandit trop vite n'est pas heureux et leur apporte que des problèmes. Alors, pourquoi ?
Lorsqu'il m'arrive de tomber sur des émissions télévisées le matin, je m'aperçois que la poésie des dessins animés n'est désormais plus qu'un lointain souvenir... Tout n'est que mangas grossiers, images de synthèse et débilités. Univers sombres, violence, sans convivialité, sans intérêt ludique ni pédagogique (ou très rarement). Je peux comprendre que la réalité soit aussi plus sombre qu'il y a quelques années, mais où l'enfance d'aujourd'hui trouve t-elle son compte dans tout cela ?
La société et l'éducation ont voulu faire en sorte que les enfants d'aujourd'hui sachent déjà tant de choses avant l'heure où il devient un devoir de les connaître. Le plus simple écolier sait maintenant des vérités pour lesquelles Archimède avait sacrifié sa vie. Je ne comprends pas pourquoi la société d'aujourd'hui s'emploie à faire grandir les enfants si rapidement. Que gagnent-ils? Un enfant qui grandit trop vite n'est pas heureux et leur apporte que des problèmes. Alors, pourquoi ?
Lorsqu'il m'arrive de tomber sur des émissions télévisées le matin, je m'aperçois que la poésie des dessins animés n'est désormais plus qu'un lointain souvenir... Tout n'est que mangas grossiers, images de synthèse et débilités. Univers sombres, violence, sans convivialité, sans intérêt ludique ni pédagogique (ou très rarement). Je peux comprendre que la réalité soit aussi plus sombre qu'il y a quelques années, mais où l'enfance d'aujourd'hui trouve t-elle son compte dans tout cela ?
Ce qui me frappe, c'est de voir aussi que beaucoup d'enfants, au lieu d'écouter leurs proches parler durant les soirées, sont maintenant autorisés à garder leurs yeux et leur attention rivés sur des écrans de PSP, I-Pod, portables, et autres dernières conneries parues. Il n'y a plus de conversation, plus d'échange visuel et toute la complicité que cela entend, plus de contact... Je suis peut-être jalouse du fait que lors de ma propre enfance, j'aurais probablement aimé avoir cette échappatoire vis-à-vis du peu d'attention que l'on me portait en dehors de la maison ou bien du fait que l'on estime à cet âge que les conversations des adultes sont d'un ennui mortel... Ce n'est qu'en grandissant que je me suis rendue compte qu'il était bien heureux que les choses se soient déroulées différemment. Pour moi comme pour mon entourage. C'est ce qui m'a permis de mieux connaître ma famille, mes amis, sans forcément en avoir l'air, et j'en suis heureuse car il peut m'arriver ainsi d'être utile aux gens que j'aime. Qu'est-ce que de tels gadgets auraient donné entre les mains d'une personne introvertie et déjà en mal d'expressivité ?
Je dis cela car je sais que beaucoup d'enfants ne s'expriment pas non plus aujourd'hui et que beaucoup de parents trouvent cela "normal" du fait de la présence de ces "occupations". Non, ça n'est pas normal ! Je plains véritablement la génération à venir et encore plus les suivantes de ne pas pouvoir obtenir l'attention qu'elles méritent du fait du manque de temps, de connaissance, d'ouverture d'esprit et de patience de leurs parents. Je me fais moins de soucis en revanche pour la carrière de leurs pédopsychiatres...
Quand je vois un de ces enfants qui n'a jamais le sourire, qui n'a pas l'attention qu'il mérite (c'est probablement celui que je remarque en premier), à l'inverse de son frère ou de sa soeur gâté(e), il me prend l'envie d'aller le rencontrer, de lui parler, de le serrer et surtout de me taire pour le laisser dire tout ce qu'il a sur le coeur si besoin est. Je suis réservée par nature, cela m'est donc impossible à faire avec un enfant que je ne connais pas. J'aurais pourtant de bonnes raisons de penser que mon type de tempérament serait celui recherché par ces enfants en question (l'écoute, la confidentialité et le respect sont trois des rares qualités que je peux me vanter de posséder), mais j'en suis incapable... En revanche, je ne comprends pas pourquoi des parents qui n'ont pas ce problème sont pourtant dans l'incapacité de le faire... Qu'offre t-on à un enfant, si ce n'est son temps ?
D'un autre côté, je pense qu'il doit être particulièrement courageux d'élever un enfant de nos jours... J'admire le nombre incroyable de personnes qui parviennent encore à ignorer, devant l'enfant inquiet sur ce sujet, l'évidence du fait qu'il ne lui restera plus rien...
Plus sérieusement, je ne comprends pas comment une personne saine d'esprit peut encore envisager aujourd'hui de mettre au monde un enfant sans envisager de le trahir, alors qu'on est déjà trop nombreux sur terre, que l'on se plaint déjà de pas avoir suffisamment de temps pour soi-même, que tant d'enfants sont orphelins, qu'on en est déjà arrivés au stade de la matérialisation de la nature en images de synthèses pour la rendre plus belle... Suis-je la seule à voir cela ?
La grossesse et les responsabilités m'ont toujours fait peur... Est-ce que ce sont des raisons pour lesquelles je n'ai jamais envisagé d'avoir d'enfants ? Probablement. Suis-je égoïste pour autant ? Je vais peut-être en étonner certains du fait qu'habituellement lorsque l'on évoque le sujet de la maternité d'une manière générale, je deviens une façade... mais je le dis maintenant à travers cet article : c'est un rêve de transmettre, de partager, de donner à un enfant tout l'amour que je suis capable de donner... Mais je crois sincèrement que j'aime trop l'enfance et tout ce qu'elle représente à mes yeux pour oser un jour faire un tel affront à mon fils/ma fille... même avec le meilleur des pères. Les enfants qui naissent aujourd'hui n'ont pas demandé à venir au monde. Combien d'enfants sont malheureux, trompés, abandonnés ? Si votre enfant n'est pas heureux, bien malgré votre volonté... que répondrez-vous le jour où il vous le reprochera ?
Quand je vois un de ces enfants qui n'a jamais le sourire, qui n'a pas l'attention qu'il mérite (c'est probablement celui que je remarque en premier), à l'inverse de son frère ou de sa soeur gâté(e), il me prend l'envie d'aller le rencontrer, de lui parler, de le serrer et surtout de me taire pour le laisser dire tout ce qu'il a sur le coeur si besoin est. Je suis réservée par nature, cela m'est donc impossible à faire avec un enfant que je ne connais pas. J'aurais pourtant de bonnes raisons de penser que mon type de tempérament serait celui recherché par ces enfants en question (l'écoute, la confidentialité et le respect sont trois des rares qualités que je peux me vanter de posséder), mais j'en suis incapable... En revanche, je ne comprends pas pourquoi des parents qui n'ont pas ce problème sont pourtant dans l'incapacité de le faire... Qu'offre t-on à un enfant, si ce n'est son temps ?
D'un autre côté, je pense qu'il doit être particulièrement courageux d'élever un enfant de nos jours... J'admire le nombre incroyable de personnes qui parviennent encore à ignorer, devant l'enfant inquiet sur ce sujet, l'évidence du fait qu'il ne lui restera plus rien...
Plus sérieusement, je ne comprends pas comment une personne saine d'esprit peut encore envisager aujourd'hui de mettre au monde un enfant sans envisager de le trahir, alors qu'on est déjà trop nombreux sur terre, que l'on se plaint déjà de pas avoir suffisamment de temps pour soi-même, que tant d'enfants sont orphelins, qu'on en est déjà arrivés au stade de la matérialisation de la nature en images de synthèses pour la rendre plus belle... Suis-je la seule à voir cela ?
La grossesse et les responsabilités m'ont toujours fait peur... Est-ce que ce sont des raisons pour lesquelles je n'ai jamais envisagé d'avoir d'enfants ? Probablement. Suis-je égoïste pour autant ? Je vais peut-être en étonner certains du fait qu'habituellement lorsque l'on évoque le sujet de la maternité d'une manière générale, je deviens une façade... mais je le dis maintenant à travers cet article : c'est un rêve de transmettre, de partager, de donner à un enfant tout l'amour que je suis capable de donner... Mais je crois sincèrement que j'aime trop l'enfance et tout ce qu'elle représente à mes yeux pour oser un jour faire un tel affront à mon fils/ma fille... même avec le meilleur des pères. Les enfants qui naissent aujourd'hui n'ont pas demandé à venir au monde. Combien d'enfants sont malheureux, trompés, abandonnés ? Si votre enfant n'est pas heureux, bien malgré votre volonté... que répondrez-vous le jour où il vous le reprochera ?
23 commentaires:
> le dimanche 26 septembre 2010 21:18
Meme si je suis globalement d'accord avec les idées développées dans ton article, je te trouve trop pessimiste sur l'avenir des enfants d'aujourd'hui... Mais j'avoue que la société d'aujourd'hui n'est pas favorable aux parents, ni à l'épanouissement des enfants. Les gens ont déjà des tonnes de soucis et de contraintes sans les enfants...
Pour ma part, j'ai choisi de ne pas avoir d'enfants, et c'est pour cette raison que dès qu'une "potentielle" future femme me dit "je veux un ou des enfants", je mets littéralement une croix dessus.
L'enfance est une merveille, mais pas la paternité, ni la maternité. Il y a beaucoup de bonheur à donner la vie à son enfant, je le conçois. Beaucoup de bonheur aussi pour l'élever. Mais il y a aussi tellement de charges, de contraintes, de responsabilités, de risques, de stress... Et je refuse de vivre tout cela. Je veux un amour à deux, pas à trois, quatre... ou plus.
> le lundi 27 septembre 2010 15:39
De même! Cet univers me berce depuis que je suis gosse! Je suis fille unique et j'aimais de perdre dans ce monde avant de m'endormir ou bien en lisant un livre ou autre! Mes films préférés sont tout simplement ceux qui n'ont rien de rationnel ou de réel, ou l'on peut rencontrer monstres et fée, elfes et nains...
Ça me fais du bien d'en parler parce que mes proches ne sont pas comme ca, ils se moqueraient je pense =/
=)
> le mardi 28 septembre 2010 15:45
ça alors, un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec Florent ! oO (lol)
Pour ma part, si l'Amour ne se partage qu'à deux, je trouve ça un peu dommage, trop exclusif ... (et pourtant, je suis une fervente partisante du grand amour entre un homme et une femme)
Les charges et les contraintes dont tu parles ne sont, pour moi, qu'un mythe conçu notamment par la mentalité hyper individualiste actuelle du type "Ne nous prenons pas la tête" ... Considérer qu'avoir un enfant, c'est une "contrainte" (personnellement, je ne choisirais pas ce mot) au même titre que de faire des démarches administratives ou de s'occuper de ses tâches ménagères, eh bien je trouve ça ... triste.
Cela dit, ami Hobbit, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il ne faut pas être trop pessimiste sur l'avenir des enfants. Tout est une question d'éducation, et ces gosses mal élevés dont parle Suzelfe ne sont que le résultat d'une éducation (ou plutôt une absence d'éducation) de la part des parents, qui pensent que l'enfant se construit tout seul et qu'ils ne doivent pas se donner la peine de lui poser des limites.
Je crois que cette absence d'éducation est une dérive des théories éducatives récentes, qui disent : "Laissez faire vos enfants, ils se construisent par eux-mêmes, surtout ne faites rien pour les en empêcher ou vous les brimerez" ...
On voit bien le résultat après.
En ce qui me concerne, j'ai bien le désir d'avoir des enfants à qui je donnerai tout l'amour que je pourrai. Et à ce moment-là le défi sera de trouver un équilibre en leur imposant des limites nécessaires, tout en leur accordant de la liberté ... Et surtout, j'espère qu'ils auront beaucoup d'imagination et ne seront pas blasés comme certains types de gosses actuellement !
Ah? Vous me trouvez trop pessimiste ? ^^ Mais vous ne me donnez pas de contre exemple(s) ! :(
Quand je vois comment évolue le monde... j'ai du mal à percevoir les choses différemment.
En toute honnêteté, que peut-il bien rester aux enfants de demain ? Puisque l'amour paternel / maternel, ainsi que l'éducation à l'école et l'environnement se dégradent au fil des générations... Puisque les enfants d'aujourd'hui sont élevés comme des rois mais dans une certaine indifférence (sauf quelques rares exceptions bien trop minoritaires, comme tes futurs enfants Juliette^^), comment ces enfants élevés dans cette indifférence élèveront-ils leurs enfants à leur tour ?
Sincèrement, j'ai peur. Oo
> le mardi 28 septembre 2010 19:11
J'ai vu des enfants qui n'étaient pas comme ça, tout simplement parce que fort heureusement, il y a des parents qui savent éduquer leurs enfants "correctement". Rien que cette année, j'ai fait du baby-sitting et j'ai gardé 3 gosses absolument extras.
Encore une fois, je pense que la faute incombe surtout aux modèles d'éducation beaucoup trop extrêmes qu'on présente : soit l'éducation laxiste, soit l'éducation très stricte. On fait comme s'il n'y avait pas de juste milieu, alors qu'il y en a forcément un !
Je trouvais ton constat pessimiste, parce que je ne pense pas qu'on puisse dire que l'amour maternel/paternel se dégrade. En revanche, c'est vrai que l'école est assez en péril en ce moment (enfin c'est mon avis) ... Mais je garde en tête que c'est quelque chose qui peut être changé, et non pas une fatalité. Reste à savoir comment le changer, et c'est à ça qu'on doit s'appliquer !
Je ne veux pas rester pessimiste sur la question "Que restera-t-il aux enfants de demain ?", parce que je me dis que je dois plutôt agir pour leur laisser ce qu'il y a de mieux. (Hé c'est bien, ça, pour une fois j'ai l'impression d'avoir une petite prise sur l'avenir ^^ Je me console ... lol)
Je partage ton avis là dessus Juliette, dans les grosses lignes. En définitive : il y a du boulot...
Je trouve que l'amour paternel/maternel se dégrade dans le sens où les enfants n'ont pas l'attention qu'il méritent aux moments où ils en ont le plus besoin. Ca n'est effectivement pas une fatalité, même si cela reste dominant, malheureusement.
On ne veut pas se montrer pessimiste, mais on ne peut s'empêcher de l'être à un certain niveau, quelque part... :) Mais tu as tout à fait raison de ne pas baisser les bras. C'est grâce à des futures mamans comme toi que j'arrive encore à me dire que tout n'est pas encore perdu en ce qui concerne l'enfance de demain, et que d'autres enfants parviendront peut-être à en soutenir d'autres aussi moralement, par leur ouverture d'esprit et leur imagination, grâce à ces mêmes qualités présentes chez leurs parents :) Je l'espère... et je t'envie quelque part d'avoir cette volonté et ce courage en toi.
> le vendredi 01 octobre 2010 19:30
je comprends ton article, moi j'ai grandi trop vite et de fait, je n'ai jamais eu d'enfance, ce qui fait que je n'ai jms su m'épanouir convenablement
passer en douceur de l'enfance à l'âge adulte pour être quelqu'un de sain et d'épanouï
aujourd'hui je sens qu'il me manque quelque chose et je reste une enfant dans un corps qui n'est pas le sien,
l'enfant luttant avec ma partie adulte
et ni l'une ni l'autre de fait ne peuvent s'épanouir correctement
c'est le grand flou et la confusion et c'est dur de trouver son équilibre
si seulement j'avais pu me passer de certaines expériences, je me demande bien comment je serai aujourd'hui
je ne peindrai ni ne créerai pas de la même façon c'est sûr car c'est bcp la grande part d'enfance que j'ai en moi qui s'y exprime... Ce qui fait que parfois c'est doux, voir naïf et kitsch... ^^
Je comprends aussi ta façon de voir la maternité, mais moi je ne suis pas assez forte que pour résister à cet appel, c'est humain, c'est en nous, c'est naturel, et j'aimerai un jour voir s'épanouir un enfant né de l'amour de moi et mon compagnon... Dans plusieurs années, et si et seulement si je sais que toutes les conditions sont réunies pour qu'il soit heureux (pas de problèmes financiers et/ou familiaux, une maison ou en tout cas un endroit sain où vivre, pas trop près de la ville... je devrai avoir un métier et être sûre de pouvoir grâce à cela nourrir ma famille) De plus j'aimerai justement ne pas reproduire avec mon enfant ce qui s'est passé avec moi, je voudrai former une famille unie et solide, où nul ne se sentira abandonné. Par ailleurs, j'aimerai créer "ma tribu" lol, si tu vois, créer la famille que je n'ai jamais vraiment eue...
Enfin, je ne sais pas si tu vois, ne me juge pas hein ^^ c'est un beau rêve, mais si je devais avoir un enfant maintenant, ds l'état actuel des choses je sais qu'il serai malheureux, et je fais tout pour éviter cela. Et si jamais les conditions de son bonheur ne sont jamais réunies, eh bien, alors, je n'aurai jamais d'enfant...
Et oui, que veux-tu ma petite Azenora, nous sommes quelques-uns à avoir grandi trop vite à leur goût... C'est triste à dire, d'autant plus qu'on sait qu'on ne peut pas revenir en arrière. (Sauf peut-être dans une autre vie, qui sait?). Toujours est-il que je comprends très bien ce que tu ressens (« l'enfant luttant avec la partie adulte ») c'est tout à fait mon (notre) cas également. C'est vraiment dur de trouver son équilibre et de s'épanouir convenablement lorsque l'on est toujours tenté(e) de reculer au lieu d'avancer. Mais on va se serrer les coudes (virtuellement^^). Je t'admire pour ce que tu es. Tes dessins, ton imagination... je suis certaine que ton avenir est tout tracé et que tu parviendras à avoir une vie heureuse en faisant ce que tu aimes faire (tout le monde doit te le dire, j'imagine^^). Tu as du talent, sache-le. Il y a vraiment de la poésie dans ton travail et, effectivement, ce petit côté syndrome de Peter Pan dans tes couleurs, tes expressions... cela fait du bien à mes yeux et à ceux de beaucoup d'autres, je pense, sincèrement. Je ne me lasse pas de redécouvrir ton blog jour après jour... (Et cette présentation... mouaaaaaah, que je l'aime! xD)
Je comprends aussi que tu puisses évoquer le souhait d'avoir un jour un ou plusieurs enfants. C'est effectivement naturel, et c'est ce que tu es. Tu dis que tu n'es « pas assez forte » pour résister à cet appel ? Je pense au contraire que tu a un courage (un vrai courage) que je n'ai pas, moi. J'ai dénoncé certaines choses plutôt facilement dans mon article, mais c'est avant tout pour que les adultes d'aujourd'hui se rendent compte qu'il y a un réel problème sur lequel nous ne devons pas fermer les yeux, mais certainement pas pour « empêcher » qui que se soit de transmettre, de donner la vie. Surtout pas à des personnes qui sont tout à fait aptes à le faire...
On voit bien que tu as beaucoup d'amour à donner, que tu es généreuse avec les autres, que tu es « vraie » et humaine, tout simplement. Et ce petit côté enfantin que tu as gardé, que tu as souhaité garder, quelque part, fera que tes enfants seront heureux, tout au moins au sein de ta tribu, j'en suis persuadée ;) Ce qui compte, c'est l'imagination, l'écoute, la tolérance, mais aussi la fermeté... Et tu es une personne responsable, malgré le fait que tu gardes ce côté enfantin. Sincèrement, je ne me fais pas trop de soucis pour tes futurs enfants :)
J'ai aussi la salle manie de voir un peu trop en noir autour de moi, (comme me l'ont fait remarquer Juliette et Florent) et j'avoue que je n'ai pas ce courage d'aller de l'avant. C'est peut-être aussi dû au fait que je n'ai pas de compagnon... Je verrai bien à l'avenir, mais j'ai tout de même vraiment peur pour les enfants de demain... Quand ce n'est pas dans le contexte familial, c'est dans le contexte extérieur... C'est vraiment dur d'être enfant dans la société d'aujourd'hui. C'est cela qu'il faut garder à l'esprit, même si je pense que tu l'as bien compris :) Si on trouve suffisemment de courage, de force en soi pour affronter cela et se battre pour l'avenir de ses enfants (et non pas les laisser s'adapter, les abandonner à leur sort), alors oui, tout est possible :)
> le vendredi 01 octobre 2010 21:52
Réfléchi, Argumenté, Sincère et Passionné...ça, c'est vraiment un article qui fait réfléchir ! Car à mon avis, tu ne dois pas la seule à te poser la question : Quel avenir pour l'enfance aujourd'hui ?!
A notre époque, tout leur est accessible, en particulier ce qu'ils ne devraient pas savoir à leur âge !!! Les parents sont de plus en plus inquiets, car ils craignent que notre société ne les remplace, et leur bourre le cerveau de bêtises et de violence, leur enlevant par là toute innocence, qui est pourtant indispensable à une enfance heureuse, selon moi.
C'est pourtant nos descendants qui prendront en charge ce monde à notre place, et pour cela, je pense qu'il est de notre devoir à tous de nous démener pour leur offrir un endroit où il ferait bon vivre, jouer et rêver...! Pour s'épanouir en toute Lucidité.
Du moins, c'est mon avis sur cet article =l !
> le vendredi 01 octobre 2010 21:56
Je pense être tout à fait apte à avoir des enfants, oui, et à les aimer de tout mon coeur, à tout leur donner. Je pense que c'est d'abord en enseignant aux enfants, futurs adultes, de respecter la nature et les autres, que l'on peut garder espoir en les générations futures. Par ailleurs, je trouve cela d'une évidence même de respecter les autres, la nature,etc... De laisser vivre son enfance à ses enfants, de les garder du danger que représente le monde moderne... il y a de bonnes choses à tirer de ce monde, mais tellement peu, par rapport à tant de dangers et d'horreurs ! Il nous faut façonner des hommes meilleurs, des femmes meilleures, pour un monde meilleur. je n'ai pas dit parfait, je ne suis pas utopiste, mais juste réaliste, et optimiste. J'ai foi en l'humanité,(et je la déteste quelque part, mais qui ne le fait pas?), et je pense que les humains sur lesquels on a le plus d'influence sont nos enfants, alors autant être de bon conseil, des parents amants et responsables, (je compte prodiguer une éducation un peu semblable à celle de civilisations telles que celle des Indiens ou des Celtes, le respect des mères, des femmes, de la nature et de tout ce qui vit. Je veux voir grandir mes enfants en jouant dans la terre, aimant la nature, avec de beaux souvenirs à narrer quand je ne serai plus là...)
Comme tu l'as dit, tout est possible, et pour l'instant, ce rêve est loin d'être irréalisable...
Ce que tu m'as dit : "On voit bien que tu as beaucoup d'amour à donner, que tu es généreuse avec les autres, que tu es « vraie » et humaine, tout simplement. Et ce petit côté enfantin que tu as gardé, que tu as souhaité garder, quelque part, fera que tes enfants seront heureux, tout au moins au sein de ta tribu, j'en suis persuadée ;) "
>>>Tu m'as percée à jour ;) Je suis moi-même dans mon blog, sans faux-semblants ! Dans la vraie vie, je suis méfiante et j'ai peur des autres... j'ai hélas bcp souffert au contact des autres, j'essaie d'être ouverte et positive, mais je suis comme un animal qui fut blessé jadis, et cette méfiance reste un réflexe inconscient. je ne le savait pas jusqu'à ce qu'on me le fasse remarquer... Bcp de gens se trompent à mon sujet, lorsqu'ils me connaissent, me rencontrent... Certains, des gens lucides et sensés, voient tout de même au-delà de mes remparts et me voient telle que je suis... Ton commentaire m'a beaucoup émue... Tu as mis en mots, en juste quelques mots, tu as su tracer les grands traits de ma personnalité. je ne me vante pas, car je me suis simplement reconnue dans ce que tu as dit. j'essaie d'être honnête, vraie, j'ai un bon fond et j'essaie de m'améliorer chaque jour.
J'ai effectivement bcp d'amour à donner... Toute mon enfance n'a été que peur, douleur et introspection... J'ai gardé bcp de cet amour en moi, et mtnt je ne demande qu'à l'offrir, mais rares, hélas, sont les gens qui se laissent aimer, qui acceptent ce que j'ai à donner, ce qui fait que je me sens comme un OVNI dans ce monde glacial, tendant ainsi mon amour à bout de bras. D'ailleurs, certaines des personnes qui l'ont "accepté" s'en sont servis contre moi,ce qui, tu t'en doutes, a accentué ma méfiance à l'égard du genre humain, mais passons... Je déprime bcp en ce moment à cause de cela justement. Meddy, mon compagnon, est loin de moi la semaine, et je suis seule toute la semaine durant, avec pour seule compagnie des gens qui me coupent la parole ou qui passent au-dessus de ce que je viens de dire, m'ignorant tout simplement. Ou alors, j'ai l'impression de souler mon monde... Ma seule joie est de voir Meddy le weekend. Donc, tu vois, tu n'es pas la seule à voir tout en noir... je sombre de plus en plus, mon seul réconfort étant Meddy... Oui, dans mon cas, l'avoir auprès de moi est essentiel, sans lui, je pédalerai encore dans la semoule, reculant au lieu d'avancer. Grâce à lui, j'ai pu faire des projets pour l'avenir, et donc aller de l'avant, j'ai été aimée et soutenue, aimée pour ce que je suis réellement... Si tu peux trouver un homme qui en fasses autant, ne le lâche pas. :)
je te le souhaite de tout mon coeur
J'ai aussi peur pour les enfants de demain... Malheureusement, tous les gens qui en font ne sont pas responsables et sensés. Dommage. Et quand bien même, si tout va bien côté familial, comme tu 'las bien souligné, il y a encore le côté "monde extérieur''... Oui, avec ce que j'ai vécu, je pense avoir bien compris à quel point il est cruel, difficile, et de plus en plus individuel et froid. Comme dit Steve "un monde de mercantilisme stérile et froid"...
Si j'ai des enfants, oui, je me battrai contre vents et marée pour leur épargner cela le plus possible... je ne dis pas qu'ils ne doivent pas essuyer des coups et des difficultés (on en tire toujours des leçons fondamentales), mais celles que certains enfants ont à affronter aujourd'hui sont trop difficiles à supporter pour leur âge. Ils ont besoin d'aide, mais personne ne fait rien, ne voit rien. Et puis il y a ceux qui jouent à leur nintendo DS toute la journée, ou avec quelque autre machine, et oublient de vivre. ils ne sont plus que des coquilles vides prêtes à être remplies par l'ignorance, la peine ou la méchanceté gratuite...
Je fais une généralité, hein, tout ceux qui y jouent ne le deviennent pas toujours, mais ce que je dis s'est déjà vérifié tant de fois... (et puis il y a la télé et tous ces jeux qui encouragent à la sexualité et à la violence...)
J'aimerai vraiment bien te rencontrer un jour ^^
Bisous Suzie :)
à Alex : Merci. Et je partage ton avis, même si tous les parents ne sont pas inquiets pour autant car bon nombre d'entre eux ne se rendent pas compte de ce qui se passe dans la tête de leur enfant...
à Elodie : Je suis flattée d'être parvenue à éveiller ton attention sur ce thème (parmi d'autres). Je suis aussi flattée d'avoir vu juste à ton sujet.
Et puisque tu t'es un peu confiée là-dessus, il est naturel que je te rende la pareille. Cela aidera peut-être d'autres personnes aussi à comprendre mieux mon point de vue vis-à-vis de cet article s'ils lisent les commentaires.
Tu as dit qu'il y avait beaucoup de personnes qui ne se laissaient pas facilement aimer, qui apparaissaient glaciales, des murs émotionnels en quelque sorte. Je dois dire que je me retrouve assez fidèlement dans cette description.
En ce qui me concerne, j'ai toujours eu du mal à accepter le contact humain, à exprimer mes sentiments, à les recevoir aussi des autres personnes. C'est quelque chose qui me fait assez peur du fait que je n'ai pas eu beaucoup de contact avec les autres durant ma propre enfance et adolescence. Ca peut paraître bizarre, mais je n'ai jamais serré quelqu'un dans mes bras, ou très très rarement, même pas ma meilleure amie... alors que c'est un geste spontané pour beaucoup de personnes. J'ai été élevée par mon père seul et certaines choses, certains sentiments, sont restés sous silence durant beaucoup d'années. Même si mon père s'en est très bien sorti, il n'a pas pu être père et mère à la fois, avec tout l'Amour que cela comprend. Mon père m'a transmis un amour différent, sans manque d'attention je précise, mais différent. Plus réservé, et au compte-gouttes. J'ai donc aussi peur quelque part de ne pas être capable de transmettre ce à quoi je n'ai pas été habituée... je n'ai qu'une idée assez flou de ce que l'amour représente réellement.
Pour en revenir à ce que tu as dis, je comprends assez ce genre de personnes plutôt froides. C'est une sorte d'enveloppe de protection, j'imagine, contre quelque chose qui leur est inconnu.
Quant aux personnes qui se "servent" de toi et de ta générosité, c'est un comportement que j'ai vraiment du mal à saisir...Oo (pourtant j'essais^^)
Tu as l'impression de soûler tout le monde ? Que veux-tu, les gens ne s'écoutent plus parler... Sauf par écrit où les interlocuteurs sont dans de bonnes conditions pour le faire, ils s'installent, prennent le temps pour cela. Quand on est en communauté, on a pas de temps à perdre... Car, oui, écouter les autres s'exprimer, c'est devenu un luxe pour personnes qui n'ont que cela à faire de leur journée, ce n'est pas du consommable, c'est donc considéré comme une perte de temps...:S Le pire c'est que tout le monde a besoin de parler justement parce-que personne ne s'écoute... Bref... (j'en ai mal au ventre).
Je te souhaite tout le bonheur possible avec Meddy, qui a l'air par ailleurs d'être un jeune homme adorable. Tu as beaucoup de chance.
Si tu as besoin de parler davantage, de cela où d'autres choses, n'hésite pas. Jusqu'à mi-novembre, je serai souvent présente sur mon blog en journée.
> le samedi 02 octobre 2010 12:50
je te comprends, j'ai été élevée seule par ma mère, et c'est la même chose que toi mais inversement
être élevé par un seul parent laisse toujours un manque
ma mère n'a pas non plus été habituée aux contacts humains, ce qui fait qu'elle ne nous en a pas plus prodigués
elle ne m'a pas serrée dans ses bras de toute mon enfance
quand on lui a dit après coup que cela nous avait manqué, elle a essayé de se rattraper
et c'est juste aujourd'hui que je goûte à ce plaisir des plus naturels que de prendre un être proche dans ses bras
j'ai toujours du mal moi aussi à ce que cet acte devienne spontané, mais j'essaie d'être plus aimable et chaleureuse en attendant, et quand la personne se laisse approcher et qu'elle ne refuse pas ce que je lui donne, cela permet un échange et un partage de choses, expériences et sentiments, incroyables, qui forge des liens très solides. Mais j'ai toujours du mal à aller vers les autres, quoi que j'en dise, même si je fais de mon mieux. Donc je critique en quelques sortes ces personnes plut^to froides mais j'oublie que j'en fais partie aussi...
et puis c'est surtout grâce à Meddy que j'ai pu moi-même comprendre ce qu'est véritablement l'amour
sans quoi j'en serai toujours à ce stade, mais il n'y a aucun mal à cela
c'est juste que de fait on se sent différent, par ailleurs le contact humain renforce les liens mieux que tout autre chose, c'est donc que c'est en quelque sorte quelque part un peu nécessaire
Chaque chose vient en son temps et si tu trouves cela dommage de ne pas parvenir à donner et recevoir ce genre de contact, si tu es désireuse d'un jour en être capable, alors tout est possible et cela viendra naturellement.
Enfin, ce n'est que mon avis, mais c'est ce que je crois...
et pour finir : oui j'ai de la chance d'avoir rencontré Meddy. J'ai aussi connu bcp de malheur dans ma vie, donc quelque part je trouve en sa venue dans ma vie un juste retour des choses. Mais oui, j'ai de la chance, enfin, et je ne le nie pas.
Je souhaiterai à tout le monde de connaître "sa" personne, comme lui est "la mienne" si on veut (je n'aime pas le mot âme soeur ^^)
Pour ceux qui se servent de moi, je ne le permettrai plus, mais c'est simple : ce sont des gens qui de prime abord sont généreux, gentils, aimables, des amis parfaits, et puis tu leur révèles tes secrets, tu t'attaches à eux et eux te trahissent. Ils se révèlent être en fait des gens mauvais et manipulateurs.
> le dimanche 03 octobre 2010 22:45
Bonne idée la lettre majuscule !!
Et puis j'aime beaucoup ton montage photo et a mise en page
Je suis jalouse ^^
> le mardi 05 octobre 2010 15:28
Je me sens concernée par ce que tu dis moi je ne me ne me confie plus à mes parents, je ne leur dit jamais quand je vais mal, je parais toujours souriante face à eux.
Tout celà vient du fait que mon père est dans la lune et qu'il répondait comme un morse lorsque j'essayais davoir des discussions avec et ma mère elle te parle d'aspirateur quand tu lui dis que t'es triste alors je me suis dit que mes amis heureusement sont là pour compenser le manque que j'ai avec eux et encore maintenant je suis agacée quand ma mère me parle d'autre chose.
> le mardi 05 octobre 2010 19:35
Un jour, une amie m'a dit "ceux que nos parents mettaient 20 ans comprendrent, notre génération n'a mit que 2 ans a l'assimiler, Je n'ose imaginer la génération suivante..."
La rentabilité et le profit sont les pautres mots régissant l'ordre pitoyable de l'actualité du monde dans lesquel nous évoluons a présents. Les victimes innocentes et malléables sont de meilleures bestiaux que nous ne l'étions.
ça me rapelle mon frère qui a 13 ans devait déjà "dire ce qu'il voulait faire plus tard". Mais si on ne le sait pas a cet age le saurons nous jamais a 30. il faut investir dans des projets dit "réalistes" aux bonnes normes de la société. Si jamais j'avais put, personnellement, je serais déssinateur de bandes dessinées, si on ne m'avais pas "cassé" mon projet quand j'avais 15 ans. ça faitr si loin maintenant, et je me rend compte que je veut les mêmes choses qu'avant.
On ne demande pas leur avis aux enfants. ce qui se passe a la tv ou dans la vie régit leur futurs choix et ils sont condamnés a moins qu'ils soient éduqués par des parents ouverts a l'esprit libre et contestataire dans le fond.
C'est si compliqué de vivre et de grandir dans un monde que l'on a pas choisit, qui nous ballote et dit "toi tu feras ça" ( certaines écoles poussent des gamins a faire telle ou telle formation car c'est la demande du marché, c'est malheureux, mais je vais faire une comparaison poussée avec les jeunesse Hithlerienne, la chair a canon qui verras ses réves sacrifiés pour le profit des plus "responsables"/"grands" )
[http://www.youtube.com/watch?v=OxBGYYYZ3Eo] ( déconnecter de la moche réalité )
Les parents qui n'écoutent pas, c'est en effet un gros handicap, tant au niveau du dévellopement personnel de l'enfant que du chemin qu'il va décidé de suivre.
certaines personnes ne sont pas faites pour avoir des enfants ou se retrouvent tout simplement démunis face a l'enfance. Ils ont voulus être parents, mais quand leur loupiot se met a s'exprimer que peuvent-ils leur apporter et surtout comment doivent-ils le faire ? Beaucoup d'adultes se sentent démunis et impuissants. J'ai ma copine qui n'a réussit à créer une complicité avec sa mère qu'à l'âge de 16 ans, car sa mère était surtout une bikkeuse baroudeuse. chaque fois que sa fille pleurait enfant, elle la refilait a sa propre mère ( la grand mère de mon amie ), parce qu'elle ne savais pas comment faire. Elle se sentait impuissante.
Aprés je suis tout a fait d'accord que certains parents sont des cons, des gens qui n'ont aucune excuse et ne font pas le moindre effort pour tenter de comprendre leur enfant ( j'ai un exemple dans ma propre famille )
Avec l'adversité, les gens oublient les choses essentielles, les choses qui nous entourent chaque jour, les gens, la nature et tout les éléments autour qui sont vrais, réels et n'ont aucun faux-semblants qui pourraient nous atteindrent en plein coeur par leur caractère pernitieux.
"peut encore envisager aujourd'hui de mettre au monde un enfant sans envisager de le trahir"
je ne sais pas pourquoi cette phrase me touche particulèrement et résume parfaitement le destin de beaucoup de parents faibles qui se laissent engloutir par leur propres doutes.
Concernant ta dernière remarque je suis tout le contraire. Je parle d'avoir des enfants, tout en ne m'en sentant pas le courage au fond de moi. J'ai l'impression que le temps file trop vite alors qu'a 17 ans j'avais l'impression qu'il s'étirait juste pour m'ennuyer personnellement. Je dis que je veut des enfants, mais je crois qu'au fond c'est une manière de rassurer mes proches, ma famille, ma moitié et tout ce qu'y s'y raccroche. C'est assez illusoire dans le fond, car même si j'en veux, je ne penses pas avoir le pouvoir de les assumer un jour. je suis trop versatile. Alors qu'est ce qu'on fait dans ces cas ? Personnellement, je me traite de con, parce qu'un enfant on ne le planifie pas. Pas vraiment, sinon le sens de la vie perdrait de son intéret quand aux surprises du destin.
Je suis d'accord avec toi.
Pour ma phrase : "peut encore envisager aujourd'hui de mettre au monde un enfant sans envisager de le trahir"
Je ne disais pas cela par rapport à mon propre vécu, hein =) Mes parents ont été clairs et n'ont a aucun moment tenté de me cacher quoi que se soit vis-à-vis de l'évolution du monde. En revanche, contrairement à certains parents d'aujourd'hui, ils ont tenté de me sensibiliser et de m'apprendre à respecter ce qui m'entourait. De leur côté, je sais qu'il ont tenté de préserver ce qu'ils pouvaient préserver pour nous... Il est vrai qu'ils ne m'ont pas appris à me battre, ce qui m'a peut-être rendue assez défaitiste, quelque part. Je me vois peut-être, inconsciemment, comme un futur parent faible, mais je sais que mes propres parents ont fait leur possible et que je n'ai pas manqué d'attention :)
Un enfant peut être planifié (ou retardé) si on ne se sent pas apte à l'éduquer convenablement au moment présent, je pense, même si tu penses que "le sens de la vie perdrait de son intéret quand aux surprises du destin". Mieux vaut penser en priorité à l'enfant, qu'aux membres de ton entourage ;) On ne fait pas un enfant pour soi (en tant que parents), mais bien pour l'enfant lui-même ;)
Enfin, je pense que cela serait plus sage, non seulement pour l'enfant, mais aussi pour vous-même à long terme :)
> le mercredi 20 octobre 2010 18:10
Il reste des plaisirs d'enfance à même d'émouvoir quiconque adulte prend le temps d'observer et de mettre de côté -ne serait-ce que quelques instants- sa toute grandeur. Ramasser des marrons, sauter dans les feuilles...
> le vendredi 22 octobre 2010 22:47
Des innombrables raisons pour lesquelles je n'aimerais pas faire d'enfants(entre autre parce qu'il y a déjà trop de gens sur cette terre)
Maintenant, pour beaucoup, ne pas faire d'enfant, c'est égoïste, alors qu'en général c'est plutôt le contraire, parce que la plupart des parents le font en imaginant l'adorable petit ange à montrer à tout le monde et une fois la chose faite, ils ne savent rien faire d'autre que de se plaindre(hum, ça sent le vécu XD)
Je constate avec horreur que mes neveux grandissent dans un monde totalement superficiel(pourrit gâté entre autre...dessins animés débiles...) et un jour, ils tomberont de haut!
ça fait mal de voir ça!
Pourtant, ils ne demandent que de jouer...à des jeux d'enfants, à lire des contes, à bouger...
Quand j'étais petite, moi et les autres enfants de mon village, on construisaient des cabanes dans les bois, on lisaient des contes avant de dormir, on construisaient des tentes avec des couvertures(bref on créaient)...ce sont des choses simples, mais qu'est ce qu'on c'est amusé avec ça...
Tu as fait encore plus d'activités que moi pendant ton enfance apparemment...^^ tu as beaucoup de chance car toi tu auras des souvenirs heureux de cette époque, contrairement à beaucoup d'enfants d'aujourd'hui qui ne font rien d'extraordinaire,qui ne sortent plus vraiment voir le monde et qui ne se font plus leurs propre expérience...
Quand on pense que maintenant ils interdisent même les rosiers dans les cours d'écoles, ça devient vraiment grave d'élever les enfants dans du coton de cette manière Oo
> le mardi 26 octobre 2010 21:31
Je te tire mon chapeau ...aussi laid soit-il !
Un sujet que j'aimerais approfondir avec toi par la suite.
Enregistrer un commentaire