La petite histoire...
La galette des Rois la plus commune en France est un gâteau de pâte feuilletée doré au four, qu'on mange accompagnée de confitures à l'Épiphanie. Elle peut également être fourrée avec de la frangipane, des fruits, du chocolat... Chez moi, dans le bocage virois, on la trouve sous forme briochée, recouverte de sucre glace =)
La tradition veut que la galette soit l'occasion de « tirer les rois » à l'Épiphanie : une fève est cachée dans la galette (cette fève, avant d'être en porcelaine à partir du XIXe siècle, était à l'époque une simple fève légumineuse). La personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée et a le droit de porter une couronne de fantaisie. Le bénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette. C'est le plus jeune des convives, caché sous la table, qui décide de la distribution des parts.
La tradition veut que la galette soit l'occasion de « tirer les rois » à l'Épiphanie : une fève est cachée dans la galette (cette fève, avant d'être en porcelaine à partir du XIXe siècle, était à l'époque une simple fève légumineuse). La personne qui obtient cette fève devient le roi de la journée et a le droit de porter une couronne de fantaisie. Le bénéficiaire de la fève doit offrir la prochaine galette. C'est le plus jeune des convives, caché sous la table, qui décide de la distribution des parts.
Lors des Saturnales (fêtes romaines), les romains désignaient comme « roi d'un jour » un esclave. Les Saturnales étaient en effet une fête d'inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne. Au cours du banquet, les Romains utilisaient la fève d'un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales). Cela permettait de resserrer les affections domestiques en donnant au « roi d'un jour » le pouvoir d'exaucer tous ses désirs pendant une journée, comme donner des ordres à son propre maître (héhé =P). Saviez vous que les familles aisées faisaient fabriquer leur propre couronne d'Épiphanie ? Ils la ressortaient ensuite tous les ans.
L'usage voulait que l'on partage la galette en autant de parts que de convives présents, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu » ou « part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis durant la soirée. Au Moyen Âge, le duc Louis II de Bourbonétait réputé pour nommer roi chaque année un enfant de huit ans, le plus pauvre que l'on trouvât en toute la ville. Il le revêtait d'habits royaux, et lui donnait ses propres officiers pour le servir le temps d'un jour.
Pour assurer une distribution aléatoire des parts de galette, il était de coutume que le plus jeune de la famille (le plus innocent) se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service (d'où l'usage toujours vivant de « tirer les rois »). C'est cet usage qui est passé jusqu'à nous. On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la Fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels =)
(source : Wikipédia)
2 rouleaux de pâte à tarte feuilletée
180 à 200 g de chocolat dessert
2 oeufs et 1 jaune
cannelle
1 fève
125 g d'amandes en poudre
125 g de sucre en poudre
125 g de beurre mou
Préchauffer le four à 220°C (Thermostat 7). Préparer le frangipane au chocolat :
casser le chocolat en morceaux et faire fondre au bain marie. Travailler le beurre mou avec le sucre jusqu'à ce que le mélange soit homogène et mousseux. Ajouter les amandes, le chocolat fondu, les 2 oeufs et la cannelle (1-2 cuillères à café selon le goût).
Dérouler la pâte sur la plaque du four en conservant la feuille de cuisson, la piquer de quelques trous. Garnir le centre avec la préparation au chocolat et étaler jusqu'a 2 cm environ du bord. Recouvrir avec la 2ème pâte feuilletée. Souder les 2 parties en pressant tout le tour avec les doigts, et retourner le bord comme un ourlet en l'humectant avec de l'eau si nécessaire. Marquer les bords avec les dents d'une fourchette. Avec un pinceau, dorer la surface de la galette au jaune d'oeuf, avec la lame d'un couteau dessiner des croisillons sur le dessus. Enfin, piquez en quelques endroits la pâte pour éviter qu'elle ne gonfle. Faire cuire la galette 30 minutes, si ce n'est pas assez cuit remettez-là 10-15 minutes au four.
casser le chocolat en morceaux et faire fondre au bain marie. Travailler le beurre mou avec le sucre jusqu'à ce que le mélange soit homogène et mousseux. Ajouter les amandes, le chocolat fondu, les 2 oeufs et la cannelle (1-2 cuillères à café selon le goût).
Dérouler la pâte sur la plaque du four en conservant la feuille de cuisson, la piquer de quelques trous. Garnir le centre avec la préparation au chocolat et étaler jusqu'a 2 cm environ du bord. Recouvrir avec la 2ème pâte feuilletée. Souder les 2 parties en pressant tout le tour avec les doigts, et retourner le bord comme un ourlet en l'humectant avec de l'eau si nécessaire. Marquer les bords avec les dents d'une fourchette. Avec un pinceau, dorer la surface de la galette au jaune d'oeuf, avec la lame d'un couteau dessiner des croisillons sur le dessus. Enfin, piquez en quelques endroits la pâte pour éviter qu'elle ne gonfle. Faire cuire la galette 30 minutes, si ce n'est pas assez cuit remettez-là 10-15 minutes au four.
Tableau : "Le gâteau des Rois", Jean-Baptiste Greuze (1774)
Photo galette : recettes-et-terroirs.com
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