dimanche 28 août 2011

V pour Vendetta, de James McTeigue

V pour Vendetta de James McTeigue
SYNOPSIS

Londres, au 21ème siècle...
Evey Hammond, jeune femme d'une vingtaine d'années, ne veut rien oublier de l'homme qui lui a un jour sauvé la vie et lui a permis de dominer ses peurs les plus profondes. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète toute-puissante. Comme la plupart de ses concitoyens, Evey acceptait que son pays perde son âme et se voit soumis en masse au tyran Sutler et à ses partisans, par peur des représailles.

Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtent à violer Evey dans une rue déserte parce-qu'elle n'a pas respecté le couvre-feu, un homme au visage dissimulé sous un masque de Guy Fawkes lui vient en aide. C'est à partir de ce moment que tout va changer.
Son parcours initiatique commence quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey devra mettre en doute ses certitudes, envisager le mal pour le bien... appréhender les choses de façon différente. Et de son côté, la coquille qui a tenu emmurée la sensibilité de V commence à se fissurer.
Evey ne connaîtra jamais le véritable nom et le passé de V, ne verra jamais son visage brûlé et défiguré, mais elle deviendra par sa volonté et son courage à la fois son unique disciple et l'incarnation de son espoir. 



MON AVIS


Contrairement à ce que les bandes annonces ont voulu mettre en avant pour attirer un public ciblé, le film n'est pas rouge, n'est pas excessivement violent, en dehors de quelques scènes. Ce n'est bien évidemment pas ce que l'on retient de ce film qui ne peut laisser personne indifférent. 

Ce qui m'a plu :

La beauté et l'intelligence du scénario. J'ai vraiment adoré le passage du récit de Valérie, de la panique d'Evey lors de sa prise de conscience. J'ai beaucoup aimé aussi le fait qu'on ne voit jamais le visage de V, contrairement à d'autres films de héros masqués où ils finissent toujours par enlever leur masque pour qu'on puisse enfin admirer leur visage. Ici, le message est clair : le visage n'est qu'une enveloppe, et il ne reflète certainement pas nos idées. 


Ce qui m'a moins plu :

Je n'ai pas aimé la scène des "poignards volants" où les ralentis de sons m'ont vraiment gênée. Et aussi le fait que Evey embrasse V à la fin. Je trouvais que la relation paternelle que V entretenait avec elle aurait été beaucoup plus forte et originale si elle n'avait pris un tournant romantique.



QUELQUES RÉPLIQUES

V pour Vendetta de James McTeigue
« Evey : Qui êtes-vous ? »

« V : Qui ? « Qui » n'est autre que la forme qui résulte de la fonction de « Qu'est-ce que », or ce que je suis, c'est un homme sous un masque. »
« Evey : Ça, je le vois... »
« V : De toute évidence. Je ne mets pas en doute ton sens de l'observation, je ne fais que mettre en exergue le paradoxe qui est de demander à un homme masqué qui il est... »


«V : [À Evey] Le bâtiment est un symbole, tout comme le fait de le détruire. C'est le peuple qui valorise les symboles. Isolé, un symbole est dénué de sens, mais soutenu par toute une foule, le fait de détruire un édifice peut changer le monde...»


«L'Inspecteur Finch : [À Dominic] Voilà ma question : si notre propre gouvernement était responsable de ce qui s'est passé à Sainte-Mary, et à Three Waters. Si notre propre gouvernement était responsable de la mort de près d'une centaine de millier de personnes... Voudrais-tu vraiment le savoir ?»


«Finch : [À Evey à propos de V] Qui il était ?»
«Evey : Il était Edmond Dantès... Il était mon père, et ma mère, mon frère, mon ami... Il était vous, et moi. Il était chacun de nous.»

1 commentaire:

Auryane a dit…

Ah, ce film... Le masque de "V" (car pour moi, c'est ce masque là, pas celui de Guy Fawkes ou autres ^^) est une des première chose que je vois en me réveillant le matin, et je ne m'en lasse jamais. Ce film m'avait bouleversée, et il en est de même à chaque fois que je le visionne... vraiment, il fait parti de mes films favoris !

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