Comme il ne cesse de pleuvoir et que je suis en vacances dans ma campagne où l'herbe reprend peu à peu sa souplesse et ses couleurs fraîches, mon esprit vagabonde ^^ J'ai une envie folle de retrouver Hobbitbourg ! En ce moment, lorsque je ne suis pas plongée dans mon propre livre ou dans celui de mon "grand-père", je cogite à un sérieux projet...
Vous vous rappelez peut-être d'un précédent article dans lequel je faisais mention d'une maison écologique, construite aux Pays de Galle ? Plus je regarde les collines qui m'entourent et plus je me dis que, finalement, construire une maison Hobbit dans les parages semble tout à fait faisable, si je deviens un jour propriétaire d'un terrain :) J'aimerais vraiment faire bâtir une maison de ce type, mais contrairement à la maison du Pays de Galle, une maison véritablement enterrée, à l'abri du vent et de l'humidité, vraiment à la manière de "Cul-de-sac". Ce projet m’obsède depuis plusieurs mois. Je suis convaincue que c'est réalisable, même si mon souhait de construire une maison écologique et économique sur le long terme inclura forcément des travaux de départ onéreux.
Vous vous rappelez peut-être d'un précédent article dans lequel je faisais mention d'une maison écologique, construite aux Pays de Galle ? Plus je regarde les collines qui m'entourent et plus je me dis que, finalement, construire une maison Hobbit dans les parages semble tout à fait faisable, si je deviens un jour propriétaire d'un terrain :) J'aimerais vraiment faire bâtir une maison de ce type, mais contrairement à la maison du Pays de Galle, une maison véritablement enterrée, à l'abri du vent et de l'humidité, vraiment à la manière de "Cul-de-sac". Ce projet m’obsède depuis plusieurs mois. Je suis convaincue que c'est réalisable, même si mon souhait de construire une maison écologique et économique sur le long terme inclura forcément des travaux de départ onéreux.
Pour l'instant, cela tient du rêve du fait que je n'ai pas encore de vraie situation, ni d'argent de côté pour pouvoir débuter un tel projet... J'ai pensé à un moment donné créer une sorte d'association, une coopérative, afin que tout ceux qui participent au projet se retrouvent dans ce "gîte" lorsqu'ils souhaitent se mettre au vert, ou retrouver simplement l'esprit de la Comté... Bien entendu, on ne peut obliger personne à y vivre 24h sur 24, privé d'électricité. Simplement lorsqu'on ressent le besoin de se retrouver entre fans le temps d'un week-end ou des vacances... vivre LENTEMENT, prendre le temps de "s'ennuyer" un peu et d'échanger, réfléchir, se poser.
Pour ce projet, il y a du boulot. Il faut trouver un terrain constructible, creuser un gros trou à niveau, construire des murs de chanvre étanches et répulsifs envers les rongeurs, faire construire des portes et fenêtres rondes en bois. Les murs seraient de formes arrondies, soutenus par des poutres, un peu comme s'ils avaient été creusés et consolidés à la main. Le tout surmonté d'un plafond parfaitement étanche et recouvert de terre végétale de sorte à former un petit talus qui s'intègre naturellement dans la montagne :) On y croit !
Lorsque vous poussez la porte d'entrée, vous vous trouvez dans le vestibule plongé dans la pénombre. A votre droite se trouve une souche haute et tortueuse sur laquelle quelques rameaux sectionnés et polis se présentent à vous pour accueillir le col de votre manteau (et de votre parapluie!), le temps de votre visite. Droit devant vous se dessine l'entrée sous arcades de bois d'une très grande pièce intimiste. Mais de là où vous vous trouvez, vous ne pouvez apercevoir qu'un pan de mur recouvert de livres. Vous n'en savez pas plus pour l'instant, car votre regard se trouve attiré par la seule pièce baignée de lumière qui s'offre à vous dans l'immédiat, placée sur votre gauche, à travers une ouverture arrondie par laquelle un homme peut s'aventurer sans avoir à se baisser.
Vous entrez alors dans un salon chaleureux. La lumière provient d'une grande fenêtre au sud, encadrée de deux bougeoirs fixés aux parois de son renfoncement arrondi. Un feu de cheminée crépite également sur votre droite. L'odeur du feu de bois emplit vos narines. Devant la fenêtre, se trouve une petite table de chêne sur laquelle demeure une boîte de chocolats en attente d'être dévorés (en plein soleil, bravo...).
Les murs sont à mi-hauteur recouverts de bois, ainsi que le contour des ouvertures permettant de se rendre soit dans la cuisine, soit dans le couloir menant aux chambres, juste en renfoncement sur la gauche de la cheminée. Vous décidez de suivre la visite en continuant sur l'axe principal, à savoir, vers la cuisine, baignée de cette même lumière directe et accueillante. En chemin, vos pieds s'attardent sur un tapis moelleux recouvrant le sol du salon et dont la chaleur se ressent à travers vos semelles fines.
Lorsque vous pénétrez à l'intérieur de la cuisine, se trouve face à vous une petite porte ouverte sur le jardin que votre hôte a oublié de refermer. Vous apercevez une partie du potager contenant les plantes aromatiques (persil, thym, sauge, romarin). Le beurrier, le pot de confiture de lait, les biscuits et le morceau de fromage ont été oubliés sur la table de bois polie... décidément. Sur votre droite, à côté de la sortie vers le couloir et les chambres, se trouve le garde-manger dont la porte est close. C'est un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière, dans lequel sont entreposés des pièces de jambon, la réserve de farine, les confitures maison, les graines, le miel, les barriques, la presse à citrons (qui poussent naturellement en Normandie, c'est bien connu^^), ainsi qu'une rangée de flacons d'huiles essentielles.
Vous quittez la cuisine chaleureuse pour emprunter le couloir menant aux chambres et à la salle de bains juste devant vous (ou disons plutôt, la salle où sont entreposés quelques tonneaux remplis d'eau de pluie et des toilettes sèches). Le couloir est sombre, percé de quelques puits de lumières lorsque des ouvertures vers les pièces situées au sud le permettent. Les deux prochaines pièces sur votre gauche, en longeant le couloir, sont fermées par de belles portes rondes et ouvragées. Ce sont les chambres. L'une aux couleurs blanches, l'autre rouge, composées chacune d'un lit, d'une armoire et d'une table avec tabouret. Elles sont très rustiques, un peu comme les chambres d'un chalet de montagne. Tout le mobilier est en bois, naturellement. Les tabourets sont de simples morceaux de tronc sur lesquels sont posés des coussins ronds et moelleux. La lumière provient d'une fenêtre de toit circulaire, assez large, permettant d'admirer les étoiles tard le soir, au chaud dans ses draps.
Le couloir vous mène ensuite vers une grande salle feutrée aux couleurs sombres : la salle que vous aviez aperçue en entrant dans la maison. Les murs sont entièrement recouverts de livres anciens et modernes regroupés par thèmes. Il y a un mur entier consacré à la littérature de toutes origines, une autre section sur la zoologie et la botanique. Il y a aussi psychologie, cuisine, hippologie, histoire de Poudlard, histoire de France, histoire de la Normandie et des vikings, Terre du Milieu, Arts, Loisirs créatifs, et également un pan de mur entier consacré au cinéma, avec les grands classiques visionnables sur rétroprojecteur à énergie mécanique : une demi-heure de vélo pour mériter 3h d'autonomie (petit délire perso =P). Je peux aussi projeter d'installer des panneaux solaires, juste au cas où...
Contrairement aux autres pièces à vivre, le sol de la bibliothèque est recouvert de parquet ciré, sur lequel repose un immense tapis rouge sombre. Il y a également une grande table centrale et rectangulaire. Cela donne à la pièce une ambiance très intimiste. Il n'y a aucune fenêtre et la seule lumière naturelle provient de la pièce voisine sur votre droite, l'atelier, qui lui se trouve baigné de lumière directe en provenance du sud. Cette pièce est beaucoup plus claire, de par la couleur de son bois. C'est ici que je passe beaucoup de temps à écrire. Comme cette pièce est grande, je m'en sers également comme débarras, ce qui fait qu'elle se retrouve très souvent surchargée de caisses et de paperasses. Une grande table d'architecte est calée tout contre la fenêtre de laquelle je peux surveiller Lancelot faisant le mariole dans son paddock, ou admirer la vue sur le versant de la colline et la forêt privée.
Ainsi se termine la visite. Vous prendrez bien une tasse de thé avant de repartir ?
Pour ce projet, il y a du boulot. Il faut trouver un terrain constructible, creuser un gros trou à niveau, construire des murs de chanvre étanches et répulsifs envers les rongeurs, faire construire des portes et fenêtres rondes en bois. Les murs seraient de formes arrondies, soutenus par des poutres, un peu comme s'ils avaient été creusés et consolidés à la main. Le tout surmonté d'un plafond parfaitement étanche et recouvert de terre végétale de sorte à former un petit talus qui s'intègre naturellement dans la montagne :) On y croit !
Lorsque vous poussez la porte d'entrée, vous vous trouvez dans le vestibule plongé dans la pénombre. A votre droite se trouve une souche haute et tortueuse sur laquelle quelques rameaux sectionnés et polis se présentent à vous pour accueillir le col de votre manteau (et de votre parapluie!), le temps de votre visite. Droit devant vous se dessine l'entrée sous arcades de bois d'une très grande pièce intimiste. Mais de là où vous vous trouvez, vous ne pouvez apercevoir qu'un pan de mur recouvert de livres. Vous n'en savez pas plus pour l'instant, car votre regard se trouve attiré par la seule pièce baignée de lumière qui s'offre à vous dans l'immédiat, placée sur votre gauche, à travers une ouverture arrondie par laquelle un homme peut s'aventurer sans avoir à se baisser.
Vous entrez alors dans un salon chaleureux. La lumière provient d'une grande fenêtre au sud, encadrée de deux bougeoirs fixés aux parois de son renfoncement arrondi. Un feu de cheminée crépite également sur votre droite. L'odeur du feu de bois emplit vos narines. Devant la fenêtre, se trouve une petite table de chêne sur laquelle demeure une boîte de chocolats en attente d'être dévorés (en plein soleil, bravo...).
Les murs sont à mi-hauteur recouverts de bois, ainsi que le contour des ouvertures permettant de se rendre soit dans la cuisine, soit dans le couloir menant aux chambres, juste en renfoncement sur la gauche de la cheminée. Vous décidez de suivre la visite en continuant sur l'axe principal, à savoir, vers la cuisine, baignée de cette même lumière directe et accueillante. En chemin, vos pieds s'attardent sur un tapis moelleux recouvrant le sol du salon et dont la chaleur se ressent à travers vos semelles fines.
Lorsque vous pénétrez à l'intérieur de la cuisine, se trouve face à vous une petite porte ouverte sur le jardin que votre hôte a oublié de refermer. Vous apercevez une partie du potager contenant les plantes aromatiques (persil, thym, sauge, romarin). Le beurrier, le pot de confiture de lait, les biscuits et le morceau de fromage ont été oubliés sur la table de bois polie... décidément. Sur votre droite, à côté de la sortie vers le couloir et les chambres, se trouve le garde-manger dont la porte est close. C'est un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière, dans lequel sont entreposés des pièces de jambon, la réserve de farine, les confitures maison, les graines, le miel, les barriques, la presse à citrons (qui poussent naturellement en Normandie, c'est bien connu^^), ainsi qu'une rangée de flacons d'huiles essentielles.
Vous quittez la cuisine chaleureuse pour emprunter le couloir menant aux chambres et à la salle de bains juste devant vous (ou disons plutôt, la salle où sont entreposés quelques tonneaux remplis d'eau de pluie et des toilettes sèches). Le couloir est sombre, percé de quelques puits de lumières lorsque des ouvertures vers les pièces situées au sud le permettent. Les deux prochaines pièces sur votre gauche, en longeant le couloir, sont fermées par de belles portes rondes et ouvragées. Ce sont les chambres. L'une aux couleurs blanches, l'autre rouge, composées chacune d'un lit, d'une armoire et d'une table avec tabouret. Elles sont très rustiques, un peu comme les chambres d'un chalet de montagne. Tout le mobilier est en bois, naturellement. Les tabourets sont de simples morceaux de tronc sur lesquels sont posés des coussins ronds et moelleux. La lumière provient d'une fenêtre de toit circulaire, assez large, permettant d'admirer les étoiles tard le soir, au chaud dans ses draps.
Le couloir vous mène ensuite vers une grande salle feutrée aux couleurs sombres : la salle que vous aviez aperçue en entrant dans la maison. Les murs sont entièrement recouverts de livres anciens et modernes regroupés par thèmes. Il y a un mur entier consacré à la littérature de toutes origines, une autre section sur la zoologie et la botanique. Il y a aussi psychologie, cuisine, hippologie, histoire de Poudlard, histoire de France, histoire de la Normandie et des vikings, Terre du Milieu, Arts, Loisirs créatifs, et également un pan de mur entier consacré au cinéma, avec les grands classiques visionnables sur rétroprojecteur à énergie mécanique : une demi-heure de vélo pour mériter 3h d'autonomie (petit délire perso =P). Je peux aussi projeter d'installer des panneaux solaires, juste au cas où...
Contrairement aux autres pièces à vivre, le sol de la bibliothèque est recouvert de parquet ciré, sur lequel repose un immense tapis rouge sombre. Il y a également une grande table centrale et rectangulaire. Cela donne à la pièce une ambiance très intimiste. Il n'y a aucune fenêtre et la seule lumière naturelle provient de la pièce voisine sur votre droite, l'atelier, qui lui se trouve baigné de lumière directe en provenance du sud. Cette pièce est beaucoup plus claire, de par la couleur de son bois. C'est ici que je passe beaucoup de temps à écrire. Comme cette pièce est grande, je m'en sers également comme débarras, ce qui fait qu'elle se retrouve très souvent surchargée de caisses et de paperasses. Une grande table d'architecte est calée tout contre la fenêtre de laquelle je peux surveiller Lancelot faisant le mariole dans son paddock, ou admirer la vue sur le versant de la colline et la forêt privée.
Ainsi se termine la visite. Vous prendrez bien une tasse de thé avant de repartir ?
Ça ne me poserait pas de problème de devoir à nouveau m’éclairer aux bougies, me laver au pichet d’eau, communiquer par lettres, utiliser le cheval comme moyen de transport quand la distance est trop longue... J’aime le vieux, le rustique. Je suis déjà un peu comme ça aujourd’hui. Ou du moins, je le recherche et je ressens au fond de moi ce besoin de retourner aux racines. Quand on y réfléchit, la seule chose qui nous empêche de vivre ainsi aujourd’hui, c’est le regard des autres.
Je suis convaincue que s’il existe encore quelque part des personnes se sentant capables au très fond d’elles de vivre dans ces conditions, à la manière des amérindiens, je dois en faire partie. J’ai commencé depuis quelques temps déjà à me familiariser progressivement à ce mode de vie. D’une manière générale, je n’achète que très peu. L’artisanat et le service mutuel entre personnes respectent de belles valeurs, et méritent d’être beaucoup mieux défendues face à l’ampleur que connaissent les activités exclusivement commerciales. Je crois que les vraies richesses sont celles que l’on donne en partage.
Images : New Line Cinema / Plan et montages : Suzelfe