dimanche 28 août 2011

Mon amour, ma passion... mon cauchemar

Mon amour, ma passion... mon cauchemar.
                                  Image issue du film "Cheval de guerre" de Steven Spielberg (2011)

Un article un peu à part. Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas parlé de chevaux... et pour cause : je m'étais décidée à essayer de les oublier, à tirer un trait sur le passé, même à éviter de croiser la route d'un seul de ses équidés, au moins pour un petit moment. Depuis mon plus jeune âge, j'en ai rêvé de nombreuses nuits, j'ai toujours tant espéré pouvoir un jour vivre aux côté d'un tel animal. Ce manque devenait insupportable. Sans parler du fait qu'il puisse s'agir du plus bel animal au monde, je n'avais d'autre but dans ma vie que de pouvoir respirer son odeur, toucher ses membres, sentir ses muscles se mouvoir, entendre battre son coeur, partager mon amour avec lui... Cela en devenait une obsession qui m'empêchait de penser à autre chose, qui me torturait. A plusieurs reprises, mon rêve a faillit se réaliser pour finalement être écarté systématiquement. Tel un ascenseur émotif, je passais d'un sentiment de joie démesurée à une déception invraisemblable. Vers la fin de mon adolescence, j'ai donc pensé qu'il serait préférable de passer à autre chose, de laisser le monde du cheval de côté pendant quelques temps, me focaliser sur d'autres passions telles que l'écriture, la nature, l'art... Cela m'a aidée à me libérer, à m'ouvrir et à me reconstruire d'une certaine manière, à m'éviter de poursuivre sur une route malsaine.

En effet, ça en devenait un cercle vicieux, car dès l'instant où se rêve semblait se concrétiser, il y avait toujours un empêchement physique (ou même psychologique) qui empêchait que ça se produise. Lorsque ça n'était pas un problème de terrain, c'était la volonté de mon père ou même le doute qui m'animait vis à vis de mes propres aptitudes à pouvoir accueillir un être si magnifique sans avoir à le faire souffrir ou à souffrir moi-même de sa présence. Quand je me retrouve face à un cheval, je me sens nue, exposée au grand oeil qui juge, et doute de moi-même.

Ca n'a jamais été un caprice. Depuis toute petite, ça a toujours été un sentiment bien plus fort, au plus profond de mon être qui fait que je n'ai jamais véritablement pu oublier cet animal, même pendant ces dernières années. Il fait partie de moi. Son âme est la mienne : la même passion, la même soif de liberté, le même esprit méfiant et farouche, la même impulsivité naturelle, le même instinct de fuite, la même sensibilité à son environnement... Tel un aimant, je suis toujours attirée vers lui... Cela me fait penser à une réplique du film "Danse avec lui" où Sami Frey pose à plusieurs reprises cette fameuse question à l'héroïne : "Savez-vous pourquoi on ne renonce jamais aux chevaux ?" La réponse n'est jamais donnée de vive voix mais on devine que seuls les vrais passionnés connaissent la réponse au plus profond de leur être...

Mon amour, ma passion... mon cauchemar.

1 commentaire:

Mélissa a dit…

Je comprend comment cela à pue t'affecter. Pour a part j'ai des chevaux, qui malheureusement, manque de temps je ne les vois pas énormément. Les chevaux sont tellement intéressants, nous envoûte. ( désolé pour les fautes d'orthographes ).

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