De toutes les adaptations, que ce soit à la télévision ou au cinéma, je trouve que la version télévisée en deux parties avec Bruno Wolkowitch - la plus récente - a été finalement la plus fidèle au livre. La version de 59 avec Jean Marais, que j'ai toujours adorée plus que toutes les autres, est sans doute trop enfermée dans les moeurs de l'époque à mon goût. L'esprit du roman se veut déstabilisant vis-à-vis de certains principes et il est donc justement, selon moi, légèrement en avance sur son temps.
mercredi 31 août 2011
dimanche 28 août 2011
La fourmilière
"La ville a une figure, la campagne a une âme."
(Jacques de Lacretelle)
Cela fait maintenant trois semaines que je ne suis pas rentrée à mon humble logis perdu, à la cabane de granit... Trouver la civilisation, la fnac, la proximité des services ainsi qu'une grande maison fonctionnelle m'a fait un bien fou. Mais malgré le fait de me sentir "comme tout le monde" le temps de trois semaines, je ressens comme un vide, convaincue que cette vie là ne me convient définitivement pas et ne m'inspire pas. Lorsque je suis en ville, je remarque que les gens sont impatients, sur les nerfs, qu'ils s'agressent dès l'instant ou une priorité n'a pas été respectée ou tout simplement pour des broutilles histoire de se prouver qu'ils ont encore un temps soit peu de pouvoir sur ce monde de fous, sur cette chaîne incontrôlable et incompréhensible de gain de temps et de rendements... une façon de se prouver qu'ils peuvent encore avoir un semblant de contrôle sur ce qui se passe autour d'eux... L'autre jour, j'ai même reçu des appels de phares d'une personne qui perdait patience parce-que j'ai eu l'idée folle d'essayer de respecter la limitation de vitesse indiquée. Pour bien faire, j'ai donc répondu d'un aimable coucou dans le rétroviseur, tout en levant encore davantage le pied. Prend donc le temps d'observer le paysage de petits parcs bien verts et tout carrés, et ses jolies vitrines... c'est toujours mieux que rien :). Lorsque je trouve l'être humain si impuissant et si misérable, ça me donnerait envie à la fois de rire et de vomir. Et dire que je vais passer les quatre prochains mois dans cet asile, que je vais prendre le bus tous les matins, tous les midis et tous les soirs en compagnie de ces zombis, que je vais passer mes journées dans un établissement juridique, tout cela à des années-lumières de ma vie habituelle. Mais qui sait, ce sera sûrement assez drôle à vivre, finalement.
Quoi qu'il en soit, je vais pouvoir retrouver ma campagne le week-end prochain, et cela pour une semaine. Je compte bien en profiter un maximum avant de devoir repartir ! La verdure et les racines me manquent terriblement. L'idée de devoir rester cloîtrée entre quatre murs à Caen alors que je savais mon père, ma mère et mon frère réunis tous les trois à la campagne pour le week-end dernier a été assez dur moralement (même si j'en rajoute un peu du fait que le chien que je garde est un véritable amour, qui contrairement à moi est très sociable, qu'il me couvre de câlins à longueur de journée et qu'il me fait bien rire!
La première chose que je ferai en fin de semaine prochaine, c'est passer à Jardiland, me procurer une chaise-hamac multicolore à suspendre, rentrer à la maison et l'accrocher au chêne qui est tout au fond du pré :) Je me vois déjà, Lagardère en main, sirotant un jus de pomme dans mon petit cocon, profitant des derniers rayons chauds du soleil avant cette rentrée qui s'annonce riche en émotions et en nouvelles aventures :)
(Jacques de Lacretelle)
Cela fait maintenant trois semaines que je ne suis pas rentrée à mon humble logis perdu, à la cabane de granit... Trouver la civilisation, la fnac, la proximité des services ainsi qu'une grande maison fonctionnelle m'a fait un bien fou. Mais malgré le fait de me sentir "comme tout le monde" le temps de trois semaines, je ressens comme un vide, convaincue que cette vie là ne me convient définitivement pas et ne m'inspire pas. Lorsque je suis en ville, je remarque que les gens sont impatients, sur les nerfs, qu'ils s'agressent dès l'instant ou une priorité n'a pas été respectée ou tout simplement pour des broutilles histoire de se prouver qu'ils ont encore un temps soit peu de pouvoir sur ce monde de fous, sur cette chaîne incontrôlable et incompréhensible de gain de temps et de rendements... une façon de se prouver qu'ils peuvent encore avoir un semblant de contrôle sur ce qui se passe autour d'eux... L'autre jour, j'ai même reçu des appels de phares d'une personne qui perdait patience parce-que j'ai eu l'idée folle d'essayer de respecter la limitation de vitesse indiquée. Pour bien faire, j'ai donc répondu d'un aimable coucou dans le rétroviseur, tout en levant encore davantage le pied. Prend donc le temps d'observer le paysage de petits parcs bien verts et tout carrés, et ses jolies vitrines... c'est toujours mieux que rien :). Lorsque je trouve l'être humain si impuissant et si misérable, ça me donnerait envie à la fois de rire et de vomir. Et dire que je vais passer les quatre prochains mois dans cet asile, que je vais prendre le bus tous les matins, tous les midis et tous les soirs en compagnie de ces zombis, que je vais passer mes journées dans un établissement juridique, tout cela à des années-lumières de ma vie habituelle. Mais qui sait, ce sera sûrement assez drôle à vivre, finalement.
Quoi qu'il en soit, je vais pouvoir retrouver ma campagne le week-end prochain, et cela pour une semaine. Je compte bien en profiter un maximum avant de devoir repartir ! La verdure et les racines me manquent terriblement. L'idée de devoir rester cloîtrée entre quatre murs à Caen alors que je savais mon père, ma mère et mon frère réunis tous les trois à la campagne pour le week-end dernier a été assez dur moralement (même si j'en rajoute un peu du fait que le chien que je garde est un véritable amour, qui contrairement à moi est très sociable, qu'il me couvre de câlins à longueur de journée et qu'il me fait bien rire!
La première chose que je ferai en fin de semaine prochaine, c'est passer à Jardiland, me procurer une chaise-hamac multicolore à suspendre, rentrer à la maison et l'accrocher au chêne qui est tout au fond du pré :) Je me vois déjà, Lagardère en main, sirotant un jus de pomme dans mon petit cocon, profitant des derniers rayons chauds du soleil avant cette rentrée qui s'annonce riche en émotions et en nouvelles aventures :)
(Première image : Wikipédia, seconde image d'auteur inconnu).
Pour visionner l'annonce de J. K. Rowling, cliquez ici.
Vous en avez peut-être déjà entendu parler, surtout cette semaine avec l'histoire de la fameuse plume magique ! En fait, il s'agit d'un site web proposé par JK Rowling sur lequel les fans pourront avoir accès à des exemplaires électroniques et audio des sept tomes de Harry Potter. C'est donc, avant toute chose, une expérience interactive consacrée à la lecture. Mais bien-sûr, ce n'est pas tout !
J.K. Rowling a aidé à concevoir et écrire certaines fonctionnalités clés de Pottermore en fonction des livres Harry Potter, donnant un aperçu alternatif et un retour sur la série. Elle a écrit de nouveaux contenus sur les personnages, les endroits et les objets ! Pour l'instant, Pottermore est le seul endroit où les fans seront en mesure de trouver de nouvelles informations de J.K. Rowling sur l'univers, qui seront publiées au fur et à mesure que chacun des sept livres apparaîtra sur le site.
Ce site permettra aux lecteurs de participer au récit, de donner leur avis et de découvrir de nombreuses informations inédites sur le monde, révélées par l'auteur. À son lancement, en octobre 2011, Pottermore sera basé sur l'histoire de Harry Potter à l'école des sorciers. Les histoires des autres volumes seront ajoutées au fur et à mesure.
Comme dans la série, chaque personne inscrite appartiendra à une des Maisons de Poudlard. J.K. Rowling a créé une série de questions pour le Choixpeau magique, et les réponses à ces questions détermineront à laquelle des quatre maisons la personne sera attribuée =) Une fois que la personne aura été placée, elle ne sera pas en mesure de changer, la décision du Choixpeau étant définitive (moi je sais déjà dans quelle maison je serai placée, il n'y en a qu'une possible, héhé ^^).
Une fois inscrit sur Pottermore, on aura la possibilité d'inviter des contacts Facebook et laisser des commentaires dans la Salle Commune de sa Maison et le Grand Hall (sous forme de forum, je pense, même si ça reste encore un mystère de plus).
Il y aura quelques jeux simples auxquels les fans pourront participer. Ils seront en mesure de préparer des potions, ou d'apprendre des sortilèges, par exemple. Les fans feront l'expérience de l'histoire de Harry d'une manière alternative et découvriront toutes les informations complémentaires que J.K. Rowling aura écrites. Ils pourront « visiter » les différents lieux de la série. La Coupe des Maisons sera aussi présente. Au fur et à mesure de la progression dans l'histoire, les internautes seront également en mesure de gagner des points pour leur maison et l'aider à remporter la Coupe des Maisons.
Le site ouvrira officiellement en octobre, mais 1 million de fans (143 000 personnes par jour) pourront être sélectionnés par énigmes au cours de cette semaine (du 31 juillet au 6 août, semaine de l'anniversaire de Harry et de J.K. Rowling). Ce million de fans pourra avoir accès en avance à la version beta du site. Ils pourront de cette manière donner leur impression et suggestions pour permettre d'améliorer éventuellement le site avant son ouverture officielle. Vous pouvez tenter votre chance en trouvant la plume magique. !
(source : Wikipédia)
Action, réaction.
Je n'ai pas la solution, et je crois que personne ne la détient. Quoi qu'il en soit, il faut agir, et agir ne se résume pas simplement à prononcer de belles paroles. Il est tant que les personnes responsables établissent de nouvelles normes, de nouvelles lois, en faveur d'une vie plus saine et meilleure pour les générations à venir.
Je suis tombée un jour sur une vidéo montrant le discours d'une gamine de 12 ans au Sommet de la Terre à Rio. Un discours fort, accusateur, telle une gifle au visage des gouvernements. Après l'avoir visionné, j'étais restée un long moment immobile devant mon ordinateur, en entendant résonner encore dans ma tête les paroles de cette enfant, dont les termes n'étaient certainement pas les siens, mais le ressenti en revanche, à n'en point douter. Je me suis sentie... idiote, et inutile. En l'ayant revu récemment grâce à Azenora, j'ai décidé de remettre ce discours au goût du jour, de reformuler un message, un point de vue que je partage et que je voudrais transmettre à mon tour.
A côté de cela, des êtres humains continuent de vivre dans la rue. Et pourtant, ces gens qui n'ont rien sont les premiers à vouloir donner. Donner de la nourriture, des vêtements, et surtout de l'amour. Si une personne dans la rue est prête à tout partager, comment expliquer que nous qui avons tout, sommes si égoïstes ? Je ne peux pas m'empêcher de penser, comme cette fameuse jeune fille lors de son discours, que ce n'est que le fruit du hasard si je suis bien tombée. J'aurais très bien pu mourir de faim comme l'un d'entre eux, où me situer contre ma volonté dans un pays en pleine guerre et de ne pas pouvoir y échapper, de ne pas pouvoir éviter à ma famille de se faire tuer sous mes yeux... Et en pensant à cela, je me dis que m'inquiéter de mon avenir ou de « comment gagner ma vie », en habitant dans un pays tel que la France où il y aura toujours des organismes, des associations pour essayer de m'empêcher de crever dans la rue, devient presque déplacé, égoïste...
Image extraite du film "Babe"
Dans un monde où l'homme a su un jour vivre sans argent ou presque, en se contentant de faire pousser ses propres légumes sur ses terres, d'élever ses troupeaux pour récolter le lait, la viande, la laine... Comment en est-on arrivé là ? Comment en est-on arrivé à ne penser qu'au profit et à oublier le sens même de sa propre vie ? A errer dans ce monde tel un zombi sans autre but que d'attendre patiemment sa deuxième mort, en ne trouvant pas d'autres occupations que la consommation sans fin et l'éternelle comparaison de nos biens à ceux des autres ? La réponse se situe sûrement dans l'esprit des personnes qui ont réussi à nous influencer sans que l'on puisse se douter des conséquences de nos choix et de nos actes. Qui aurait pu le deviner à l'époque ? Alors qu'il était si facile de fermer les yeux et de se laisser aller à rêver d'un monde idéal, moderne, jouissif et pourtant réalisable par les capacités de l'être humain... capacités qu'il a malheureusement utilisé à mauvais escient. L'être humain a voulu dépasser ses limites, en oubliant qu'il n'était rien de plus qu'un être vivant comme les autres, avec un corps muni avant tout de deux poumons, d'un coeur... de ces éléments qui ne savent pas faire semblant, qui ne peuvent s'adapter à autre chose qu'à la pureté de l'air et des sentiments, au naturel... C'est l'homme qui doit s'adapter à la nature pour continuer à vivre heureux et à aimer sa vie, et non l'inverse. La nature reprend toujours ses droits, d'une manière ou d'une autre. Et je crois que malgré tout ce que l'être humain lui a fait subir depuis toutes ces années, elle essaie encore de le remettre dans le droit chemin. Je suis trop romantique, je sais...
N'êtes-vous dont pas tenté(e) par un mode de vie simplifié ? Par une vie plus proche de la nature, sans excès de consumérisme ? Eh bien, qu'attendons-nous ? C'est aussi simple que cela... Tout réside dans la volonté de changer ou non ses habitudes. Moi-même, je possède toujours le même téléphone portable depuis mes 15 ans et je ne m'en sers quasiment plus, sans pour autant perdre le contact avec mes amis... Je viens de passer deux semaines sans télévision, et je me rends compte que le manque n'existe réellement que lorsque l'on ne cherche même pas à avoir d'autres occupations... Bien sûr, personne ne vous demande d'arrêter d'utiliser l'ordinateur ou d'écouter de la musique ! Moi la première, j'en suis tout à fait incapable et je ne conçois pas ma vie sans internet... je n'ai pas l'intention d'essayer. Simplement, réduire ma consommation, en utilisant seulement ce dont j'ai réellement besoin. Varier les activités en essayant de sortir davantage dehors, dans les parcs, les forêts, les cinémas, limiter mes trajets en voiture, etc... Utiliser le plus de matières et d'ingrédients naturels possibles dans mon environnement, dans ma cuisine... je pense que c'est un bon début, non ? Autre chose, lorsque vous rendez service à quelqu'un et que cette personne vous propose de vous payer pour vous remercier, demandez plutôt de la nourriture faite maison à la place de l'argent ;) comme un échange de services si vous n'avez pas beaucoup de temps pour faire la cuisine, cela vous habituera à ne pas faire de l'argent votre intérêt premier et à rendre les contacts humains un peu plus sains... J'ai découvert ce procédé récemment, et je trouve l'idée excellente. Commencez progressivement, et vous verrez comme moi que ça n'est pas si difficile.
Si seulement tout l'argent et l'énergie dépensés dans les guerres et autres choses sans fondement était utilisés pour trouver des réponses aux réels problèmes liés à l'environnement et à en finir une bonne fois pour toutes avec cette pauvreté dans les pays d'Afrique et d'Asie... si seulement les gens se décidaient à acheter seulement le nécessaire, vivre au jour présent... les gens pourraient à nouveau se regarder, s'aimer, avoir meilleure conscience, et plaisir à partager et à vivre sur cette planète. Cela semble surréaliste et tout droit sorti d'un rêve à l'heure actuelle, non ? ^^ Pourtant, c'est tout à fait faisable. Je ne vois pas ce qui l'en empêcherait, si ce n'est le découragement.
Nous devrions faire partie des priorités de ce gouvernement, et nous ne sommes que des instruments de son enrichissement. L'argent les enivrent et les rend inhumains... Mais tous les parents qui mettent des enfants au monde devraient être en mesure de les consoler, de les protéger et de les rassurer vis à vis de leur avenir, n'est-ce pas ? Faisons en sorte que ça soit le cas et qu'ils n'aient pas un jour à nous le reprocher. Sauf si bien-sûr, vous aimeriez être à la place de ceux à qui nous le reprochons à l'heure actuelle et qui sont en train de tout prendre dans la gueule. Et bien oui, que voulez vous, quand on est incapable de trouver les solutions, il y a toujours des responsables sous la main...
Influencée par Severn Cullis-Suzuki.
Toute une ère s'achève...
J'ai été voir le dernier Harry Potter jeudi soir avec Solenne. Et je ne tarderai pas à le revoir pour essayer de mieux savourer et de pouvoir rédiger une critique un peu plus détaillée... Parce-que là, franchement, c'est passé à une vitesse folle sans me laisser le temps de pouvoir apprécier quoi que ce soit, et l'inévitable sentiment de frustration l'a malheureusement emporté sur la beauté des images.
J'ai pu noter quelques points positifs, telle que la musique de Desplat, et cela dès la scène d'ouverture avec le merveilleux Lily's theme ; la photographie et les décors d'une manière générale (très sombres mais somptueux) ; la scène de la fuite de Gringotts à dos de dragon était incroyable. Même si c'est en bonne partie grâce à la musique, les effets spéciaux ont donné à cette scène une ampleur impressionnante, et on s'attache à ce dragon mélancolique comme à un chaton abandonné (je crois que Hagrid à déteint sur moi...).
En revanche, dès que nos trois héros arrivent à Poudlard, les évènements s'enchaînent à vitesse grand V, sans forcément être bien expliqués. Le film est très fidèle au roman, certes, mais on passe un peu du coq à l'âne, sans liaison cohérente, et ça m'a incroyablement gênée. Je crois qu'on a essayé de rendre un film grandiose à la façon Retour du Roi, mais sans y parvenir... c'est le sentiment que j'ai eu en ressortant du cinéma. Ceci étant en bonne partie dû aux démarches militaires de "l'armée" des élèves et des statues allant au combat (ça faisait très hollywoodien et pour le coup, un peu exagéré). L'humour décalé disséminé çà et là dans des moments d'action ou de gravité était malvenu, lourd, superflu. Ça a juste eu pour effet de décrédibiliser l'ensemble d'une manière assez spectaculaire...
Le rythme - définitivement le plus gros défaut de Yates - était une nouvelle fois mal équilibré. On passe de scènes de combats où ça explose un peu partout à des scènes de dialogues interminables dans un calme soporifique (j'ai bien faillis m'endormir à la gare de King's Cross)... Étrangement, je suis la seule pour l'instant a avoir été dérangée par ça, car tous ceux que je connais ayant vu le film l'ont aimé, voire adoré. Je ne sais pas ce qui cloche chez moi, c'est probablement dû au fait que ce soit le dernier, mais je trouve qu'il manque... un truc. Parfois je n'avais pas l'impression de voir un Harry Potter tant certains personnages, comme Ron et Hermione, passent presque inaperçus dans un film axé principalement sur l'allégeance de Rogue et sur la bataille finale entre Harry et Voldemort.
La question que je me pose surtout c'est : pourquoi ne pas avoir fait un film d'une demi-heure plus long, comme pour les précédents ? Pourquoi s'être arrêté à deux malheureuses petites heures qui sont passées comme un éclair et qui ont fait que des scènes de bataille malheureusement écourtées auraient pu être magistrales, pourquoi se contenter d'aller seulement à l'essentiel alors qu'il s'agissait du tout dernier volet ?
Car oui, l'autre chose à noter tout de même, c'est que cet "essentiel" a bien été pris en compte (*long soupir de gratitude*). De toute façon, comme je l'avais dit précédemment, Yates n'avait pas le droit à l'erreur pour ce fameux passage... et il n'a pas commis cette erreur. Pas celle-ci.
La scène des souvenirs de Rogue était la plus belle du film, à mon goût, et peut-être même de toute la saga. C'est LE chapitre essentiel. La prestation de l'acteur jouant Rogue (dont je suis lassée de devoir faire l'éloge sans arrêt) est époustouflante, criante de vérité, bouleversante. C'est peut-être un des rares acteurs adultes de la saga a avoir pris son rôle au sérieux depuis le début, la plupart des autres donnant l'impression de jouer simplement dans une saga pour enfants dépourvue de toute complexité... Bon, en même temps, il s'agirait apparemment du seul acteur ayant connu depuis le départ les secrets de son personnage, de la bouche de J. K. Rowling elle-même, ce qui peut expliquer les choses.
Tous les sentiments sont en retenue, jusqu'à l'explosion. L'équipe du film a pris des libertés très plaisantes concernant ce passage. Je dirais même que cette scène est rendue encore plus belle dans le film que dans le livre, sans en faire trop... le fait de dévoiler les souvenirs du personnage avec, en voix off, le dialogue Rogue / Dumbledore au sujet de la destiné de Harry était très très bien construit, fluide, et vraiment poignant. Je n'en dis pas plus pour l'instant, si ce n'est qu'il n'y a rien à modifier ni à ajouter, cette scène a juste été époustouflante du début à la fin et je crois que tout le monde a été d'accord sur ce point :)
Bref, de très belles scènes, esthétique sombre et magnifique, mais je suis restée sur ma faim avec le sentiment que Yates a bouclé à la hâte la plus grande saga de cette dernière décennie. C'est dommage. Quoi qu'il en soit, c'est décidé, je vais redécouvrir l'histoire en la lisant cette fois en version anglaise, je crois que ça va me consoler ^^
J'ai pu noter quelques points positifs, telle que la musique de Desplat, et cela dès la scène d'ouverture avec le merveilleux Lily's theme ; la photographie et les décors d'une manière générale (très sombres mais somptueux) ; la scène de la fuite de Gringotts à dos de dragon était incroyable. Même si c'est en bonne partie grâce à la musique, les effets spéciaux ont donné à cette scène une ampleur impressionnante, et on s'attache à ce dragon mélancolique comme à un chaton abandonné (je crois que Hagrid à déteint sur moi...).
En revanche, dès que nos trois héros arrivent à Poudlard, les évènements s'enchaînent à vitesse grand V, sans forcément être bien expliqués. Le film est très fidèle au roman, certes, mais on passe un peu du coq à l'âne, sans liaison cohérente, et ça m'a incroyablement gênée. Je crois qu'on a essayé de rendre un film grandiose à la façon Retour du Roi, mais sans y parvenir... c'est le sentiment que j'ai eu en ressortant du cinéma. Ceci étant en bonne partie dû aux démarches militaires de "l'armée" des élèves et des statues allant au combat (ça faisait très hollywoodien et pour le coup, un peu exagéré). L'humour décalé disséminé çà et là dans des moments d'action ou de gravité était malvenu, lourd, superflu. Ça a juste eu pour effet de décrédibiliser l'ensemble d'une manière assez spectaculaire...
Le rythme - définitivement le plus gros défaut de Yates - était une nouvelle fois mal équilibré. On passe de scènes de combats où ça explose un peu partout à des scènes de dialogues interminables dans un calme soporifique (j'ai bien faillis m'endormir à la gare de King's Cross)... Étrangement, je suis la seule pour l'instant a avoir été dérangée par ça, car tous ceux que je connais ayant vu le film l'ont aimé, voire adoré. Je ne sais pas ce qui cloche chez moi, c'est probablement dû au fait que ce soit le dernier, mais je trouve qu'il manque... un truc. Parfois je n'avais pas l'impression de voir un Harry Potter tant certains personnages, comme Ron et Hermione, passent presque inaperçus dans un film axé principalement sur l'allégeance de Rogue et sur la bataille finale entre Harry et Voldemort.
La question que je me pose surtout c'est : pourquoi ne pas avoir fait un film d'une demi-heure plus long, comme pour les précédents ? Pourquoi s'être arrêté à deux malheureuses petites heures qui sont passées comme un éclair et qui ont fait que des scènes de bataille malheureusement écourtées auraient pu être magistrales, pourquoi se contenter d'aller seulement à l'essentiel alors qu'il s'agissait du tout dernier volet ?
Car oui, l'autre chose à noter tout de même, c'est que cet "essentiel" a bien été pris en compte (*long soupir de gratitude*). De toute façon, comme je l'avais dit précédemment, Yates n'avait pas le droit à l'erreur pour ce fameux passage... et il n'a pas commis cette erreur. Pas celle-ci.
La scène des souvenirs de Rogue était la plus belle du film, à mon goût, et peut-être même de toute la saga. C'est LE chapitre essentiel. La prestation de l'acteur jouant Rogue (dont je suis lassée de devoir faire l'éloge sans arrêt) est époustouflante, criante de vérité, bouleversante. C'est peut-être un des rares acteurs adultes de la saga a avoir pris son rôle au sérieux depuis le début, la plupart des autres donnant l'impression de jouer simplement dans une saga pour enfants dépourvue de toute complexité... Bon, en même temps, il s'agirait apparemment du seul acteur ayant connu depuis le départ les secrets de son personnage, de la bouche de J. K. Rowling elle-même, ce qui peut expliquer les choses.
Tous les sentiments sont en retenue, jusqu'à l'explosion. L'équipe du film a pris des libertés très plaisantes concernant ce passage. Je dirais même que cette scène est rendue encore plus belle dans le film que dans le livre, sans en faire trop... le fait de dévoiler les souvenirs du personnage avec, en voix off, le dialogue Rogue / Dumbledore au sujet de la destiné de Harry était très très bien construit, fluide, et vraiment poignant. Je n'en dis pas plus pour l'instant, si ce n'est qu'il n'y a rien à modifier ni à ajouter, cette scène a juste été époustouflante du début à la fin et je crois que tout le monde a été d'accord sur ce point :)
Bref, de très belles scènes, esthétique sombre et magnifique, mais je suis restée sur ma faim avec le sentiment que Yates a bouclé à la hâte la plus grande saga de cette dernière décennie. C'est dommage. Quoi qu'il en soit, c'est décidé, je vais redécouvrir l'histoire en la lisant cette fois en version anglaise, je crois que ça va me consoler ^^
Cela dit, en le voyant une seconde fois, je pense que ça passera beaucoup mieux. J'avais été très déçue par l'adaptation du troisième volet à l'époque de sa sortie (pour des raisons différentes) et au final, après du recul, c'est devenu mon favoris après l'Ordre du Phénix... alors... qui sait ^^
Harry Potter a été la saga la plus lue au monde. Elle a accompagné toute une génération de passionnés qui ont grandi en même temps que ses personnages et encouragé des millions d'enfants à découvrir et à aimer la lecture. Concernant les adaptations, il y a eu des hauts et des bas, quelques maladresses par rapport aux livres, mais globalement, ce fut une réussite et surtout, l'occasion de mettre en images cet univers incroyable et pourtant si proche de notre propre monde, de donner un visage à chacun de ces personnages exceptionnels, mais également - et il faut le dire - un excellent moyen de donner envie de découvrir les livres eux-mêmes, tout simplement, et de faire ainsi comprendre aux jeunes que malgré la facilité de se plonger dans des images sélectionnées si exceptionnelles soient-elles, rien ne pourra jamais dépasser la richesse et l'impact émotionnel d'un texte original...
Le jeudi 7 juillet au soir, l'équipe technique et la majorité des acteurs se sont retrouvés à Londres pour la toute dernière avant-première mondiale d'un film Harry Potter. L'émotion était au rendez-vous au point de parachèvement symbolique de cette décennie potterienne, comme on peut le voir sur cet extrait. Mais comme l'a dit J. K. Rowling, dès lors que nous nous replongerons dans les livres ou dans les films, Poudlard sera toujours là pour nous accueillir, et l'aventure ne prendra jamais véritablement fin... :')
La galanterie
La galanterie... ou l'Art de rappeler à une femme sa véritable place dans la société. En outre, le fait qu'elle soit toujours suffisamment faible pour ne pas savoir se mettre en valeur elle-même. A mes yeux, c'est aussi risible et dépassé que la journée de la femme. Rien ne m'exaspère davantage à l'heure actuelle qu'un homme qui me laisse passer devant lui juste parce que je suis une femme. Si les hommes doivent être galants envers les femmes, celles-ci doivent l'être envers les hommes. Il faut savoir ce que l'on veux... on est pour l'égalité ou on ne l'est pas.
Pourquoi ouvrir la portière à une femme ? La laisser passer la première ? Lui tirer la chaise avant de s'assoir à une table ? Tant qu'elle peut le faire toute seule, quel intérêt de le faire à sa place, si ce n'est de remettre sa soupçonnée infériorité sur le feu ?
Ces gestes sont les bienvenus si une personne est d'un certain âge, enceinte, ou même infirme, mais peuvent tout aussi bien être exécutés par une autre femme. Pour moi, c'est juste un numéro de charme, des gestes beaucoup trop travaillés pour être spontanés et qui ne peuvent en aucun cas prouver du respect ou de la politesse... La galanterie n'est ni plus ni moins qu'une forme appuyée de distinction, avec tout ce que cela comprend.
Bien-sûr, certaines femmes aiment ce genre de distinction. Pour ma part, cela m'exaspère d'entendre à droite et à gauche "une femme aime ceci", "une femme n'aime pas cela", "c'est une vraie femme, douce et fragile", etc. Les femmes ne sont pas des objets calqués les unes sur les autres. Ce sont des êtres humains qui méritent le respect au quotidien tout comme elles ont appris davantage à l'attribuer aux hommes durant des siècles (faute d'y avoir été contraintes). Le respect passe par l'écoute, la complicité, le partage, la sincérité... mais certainement pas par des mécanismes préconçus comme la galanterie. Ça me révolte, tout simplement, qu'à l'heure d'aujourd'hui, cette forme de galanterie tout droit sortie du livre du "parfait séducteur d'un soir" soit encore exercée. Je trouve cela insultant. Si la galanterie à proprement dit doit être conservée, elle doit fonctionner dans les deux sens. Dans le cas contraire, elle a d'excellentes raisons selon moi d'être mal perçue.
Pourquoi ouvrir la portière à une femme ? La laisser passer la première ? Lui tirer la chaise avant de s'assoir à une table ? Tant qu'elle peut le faire toute seule, quel intérêt de le faire à sa place, si ce n'est de remettre sa soupçonnée infériorité sur le feu ?
Ces gestes sont les bienvenus si une personne est d'un certain âge, enceinte, ou même infirme, mais peuvent tout aussi bien être exécutés par une autre femme. Pour moi, c'est juste un numéro de charme, des gestes beaucoup trop travaillés pour être spontanés et qui ne peuvent en aucun cas prouver du respect ou de la politesse... La galanterie n'est ni plus ni moins qu'une forme appuyée de distinction, avec tout ce que cela comprend.
Bien-sûr, certaines femmes aiment ce genre de distinction. Pour ma part, cela m'exaspère d'entendre à droite et à gauche "une femme aime ceci", "une femme n'aime pas cela", "c'est une vraie femme, douce et fragile", etc. Les femmes ne sont pas des objets calqués les unes sur les autres. Ce sont des êtres humains qui méritent le respect au quotidien tout comme elles ont appris davantage à l'attribuer aux hommes durant des siècles (faute d'y avoir été contraintes). Le respect passe par l'écoute, la complicité, le partage, la sincérité... mais certainement pas par des mécanismes préconçus comme la galanterie. Ça me révolte, tout simplement, qu'à l'heure d'aujourd'hui, cette forme de galanterie tout droit sortie du livre du "parfait séducteur d'un soir" soit encore exercée. Je trouve cela insultant. Si la galanterie à proprement dit doit être conservée, elle doit fonctionner dans les deux sens. Dans le cas contraire, elle a d'excellentes raisons selon moi d'être mal perçue.
source de l'image : ici
Faun - Eden
Alors que certains groupes déçoivent, d'autres nous suprennent par leur capacité à produire toujours mieux d'années en années. C'est une ambiance bien particulière que nous fait découvrir ce tout nouvel opus de Faun, avec une petite évolution remarquable dans leur style. Le seul petit bémol que je peux reprocher après ma deuxième écoute, c'est le fait que trop de chansons à mon goût sont interprétées dans la langue universelle, ce qui inclue un tournant plus accessible, avec tout ce que ça comprend... Quoi qu'il en soit, le groupe est toujours aussi inspiré dans ses compositions -ça fait plaisir- avec cette signature sonore qu'on reconnaîtra entre mille. La pochette est vraiment superbe qui plus est. Je suis sous le charme.
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"Eden" sur Deezer
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"Eden" sur Deezer
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Le silence est d'or
"Pourquoi parler ? Pourquoi se mettre en communication avec cet éteignoir de tout enthousiasme et de toute sensibilité qu'on appelle les autres ?"
(Stendhal)
(Stendhal)
Selon mon humeur, cette simple phrase résume tout à fait le fond de ma pensée. Je m'imaginais moi-même être l'un des plus déplorables murs émotionnels qui puisse exister, mais plus je vieillis, et plus je me rends compte que je suis au final beaucoup plus sensible et désireuse de partager des choses que la plupart des personnes qui m'entourent (à grande échelle). Les gens sont ancrés dans leurs certitudes et dans leur individualisme, et le plus triste, c'est qu'ils sont certains de détenir la vérité absolue. Qu'ils disent ce qu'ils ont à dire... Après tout, moi non plus je ne détiens pas de vérité. Personne ne la détient. Le silence apaise l'esprit et le coeur, il contourne bien souvent des conflits usants et fort peu utiles dans un idéal où la nature seule détient les droits et les certitudes d'un lendemain...
David Yates
L'Ordre du Phénix a été le premier Harry Potter réalisé par David Yates, le cinéaste à la fois très pointilleux et incroyablement placide qui sait faire ressortir des émotions inattendues chez de jeunes acteurs en herbe. Je profite un peu de cet article pour parler de ce réalisateur dont la patience est la persévérance se sont faits ressentir distinctement dans la performance des acteurs. Il a contribué à rendre la saga d'autant plus crédible aux yeux des fans, notamment avec des scènes comme celle de la possession dans le cinquième film (qui est mon préféré).
Il y a beaucoup de scènes que j'affectionne dans les derniers opus, mais cette scène est tout simplement d'une ampleur à part. Il y a vraiment un sentiment fort qui s'en dégage... Le moment où Harry se bat contre lui-même pour ne pas se laisser envahir par son côté obscure, la solitude, la souffrance, la haine et le désespoir qu'il a éprouvé durant de nombreuses années, et qui le rapprochent irrésistiblement de son ennemi. Avec l'aide de Dumbledore, Harry réalise que le plus grand de ses atouts face à Voldemort réside dans l'amour que ses parents lui ont porté. Ce même amour que ses amis lui transmettent chaque jour et qu'il est capable de transmettre à son tour. J'avoue que la musique et les flash-backs y sont aussi pour beaucoup. C'était la première fois que l'on réutilisait des images des films précédents et c'était une idée fabuleuse ! Merlin sait que je n'ai pas envie d'être au 13 juillet. Je ne suis pas encore préparée psychologiquement à faire mes adieux à cette saga extraordinaire...
Eh bien, cet article qui au départ ne devait faire que quatre lignes pour introduire ma scène, a finalement pris la tournure d'un gros bloc de sentiments mélancoliques ^^ Génération HP, pauvres que nous sommes d'avoir pu découvrir tant de richesses en si peu de temps vécu...
Eh bien, cet article qui au départ ne devait faire que quatre lignes pour introduire ma scène, a finalement pris la tournure d'un gros bloc de sentiments mélancoliques ^^ Génération HP, pauvres que nous sommes d'avoir pu découvrir tant de richesses en si peu de temps vécu...
Orientation(s)
Alors que je suis en pleine période de recherche d'emploi, de préparation psychologique à l'idée d'avoir 23 ans, et aussi au passage de mon examen de BTS pour la troisième année consécutive -quand on aime on ne compte pas^^-, je ne sais absolument pas vers quel métier m'orienter à court terme. Je me suis bien vite (ou plutôt bien lentement) rendu compte qu'être responsable d'un espace déco en jardinerie ne serait pas évident du fait que les patrons ne sont pas prêts à embaucher un salarié juste pour cette zone qu'ils estiment secondaire dans de tels magasins... Du coup, j'envisage d'ouvrir ma propre boutique de décorations féeriques, dans une ambiance bien particulière que j'aurais créée, lorsque j'aurais mis assez de sous de côté pour pouvoir démarrer... En attendant, il faut donc trouver autre chose. J'ai acquis de l'expérience dans la vente, en espérant ne pas tout oublier aussi vite car, même si ce fut très enrichissant dans bien des domaines, je ne suis absolument pas tentée par de nouvelles études dans le monde du commerce...
En attendant, j'aimerais m'orienter vers quelque chose de plus tranquille, à la fois bien ancré dans la réalité, dans l'histoire, et en même temps très enclin à l'éveil de l'imagination. Mes essais chez le photographe de Cabourg n'ont pas donné grand chose, puisqu'on m'a laissée avec un reflex numérique entre les mains sans que je sache véritablement m'en servir. J'ai quand même réussi à faire quelques photos mais pas concluantes du tout et très mal cadrées :S
En attendant, j'aimerais m'orienter vers quelque chose de plus tranquille, à la fois bien ancré dans la réalité, dans l'histoire, et en même temps très enclin à l'éveil de l'imagination. Mes essais chez le photographe de Cabourg n'ont pas donné grand chose, puisqu'on m'a laissée avec un reflex numérique entre les mains sans que je sache véritablement m'en servir. J'ai quand même réussi à faire quelques photos mais pas concluantes du tout et très mal cadrées :S
Je suis définitivement passionnée par la nature et tout ce qui l'entoure. J'avais envisagé durant un temps d'être garde forestier (à cheval), animateur de patrimoine, animateur nature, ornithologue, botaniste, paysagiste, et même gardienne de refuge de haute montage... xD Comme j'ai un odorat très développé (paraît-il), j'ai aussi envisagé de deveniroenologue, créatrice de parfums, ou chocolatier-confiseur (hihi^^). Mais plus le temps passe, et plus je m'intéresse véritablement à l'histoire et à la culture, aux métiers comme celui de brocanteur, archéologue, conservatrice de musée, restauratrice d'oeuvres d'art, de livres anciens, archiviste... Je regrette simplement d'avoir été dans le coma durant tous mes cours d'histoire de primaire et de collège, car bien évidemment, cela me porte maintenant préjudice. Je trouvais ces cours d'un ennui mortel, et je comprends seulement depuis quelques années à quel point j'avais tort de ne pas m'y intéresser :/ Plus les années passent et plus je suis intéressée par les différentes formes de communication, et plus particulièrement sous forme écrite. En ce moment, je me vois parfaitement être bibliothécaire, écrivain public, éditrice, ou même conservatrice de bibliothèque ancienne (le rêve :p). En gros, il y a énormément de métiers qui me tentent et je n'arrive pas à savoir pour quel métier je suis vraiment faite... je me lasse dès l'instant où je me spécialise dans un seul domaine, il me faudrait donc trouver un mélange de tout ça à la fois ^^ Un métier artistique et proche de la nature, qui éveille les sens et qui implique de devoir faire des recherches et de manipuler des documents anciens qui ont traversé le temps....
Il y a des jours où je préférerais être franchement et catégoriquement incompétente plutôt que l'on pense que je le suis dans beaucoup de domaines qui me plaisent, mais jamais suffisamment pour en faire un métier... ^^ Dès que je me spécialise, je constate que mon niveau devient très vite insuffisant.
(Si vous connaissez l'auteur de l'image du livre, faîtes-le moi savoir^^)
La taverne du Chapeau rouge est une vieille bâtisse en pierre, située près du Mont-Saint-Michel. Je sais, il y en a beaucoup par là-bas, mais celle-ci a ce petit quelque chose que les autres n'ont pas : elle est située juste à côté de chez moi, en plein bocage, dans un endroit complètement perdu. Nous sommes d'ailleurs très peu à connaître son existence dans la région. C'est un lieu qui m'est cher, de part l'ambiance qui y règne, mais aussi parce-que ce que l'on y mange est absolument délicieux et que cet endroit me rappelle mon enfance, lors des fêtes de familles...
Dès que vous poussez la porte de cette petite maison, vous êtes accueillis par Christiane, la maîtresse des lieux, dans un cadre rustique avec de vieilles poutres, une cheminée centrale et des murs à colombages. Je préfère généralement m'y rendre en hiver pour pouvoir apprécier le crépitement et la chaleur du feu.
C'est un lieu où j'aime me retrouver en famille ou avec mes amis chers, dans un cadre agréable et reposant. Tout est cuisiné maison dans la tradition normande (ce qui inclue la vraie crème de ferme bien riche et calorique). La cuisine est tout aussi rustique que l'ambiance qui l'accompagne.
La légende raconte que le Vicomte d'Avenel avait laissé tomber par mégarde son chapeau haut de forme tout près de cet endroit en voulant aider une vieille femme à récupérer son écu. Comme la terre argileuse de cette région avait parsemé le chapeau du Vicomte d'une poussière rougeâtre, la maîtresse actuelle de maison a décidé de baptiser son auberge en sa mémoire.
ambiance musicale.
Cette légende est pure invention de ma part, en s'inspirant de la véritable origine du nom. L'image ci-contre n'est pas l'intérieur du restaurant. Elle provient du site morbihan.com et donne un aperçu assez fidèle de l'ambiance qui y règne. Le montage du haut est de moi-même (images de base : x | x | x ).
Dès que vous poussez la porte de cette petite maison, vous êtes accueillis par Christiane, la maîtresse des lieux, dans un cadre rustique avec de vieilles poutres, une cheminée centrale et des murs à colombages. Je préfère généralement m'y rendre en hiver pour pouvoir apprécier le crépitement et la chaleur du feu.
C'est un lieu où j'aime me retrouver en famille ou avec mes amis chers, dans un cadre agréable et reposant. Tout est cuisiné maison dans la tradition normande (ce qui inclue la vraie crème de ferme bien riche et calorique). La cuisine est tout aussi rustique que l'ambiance qui l'accompagne.
La légende raconte que le Vicomte d'Avenel avait laissé tomber par mégarde son chapeau haut de forme tout près de cet endroit en voulant aider une vieille femme à récupérer son écu. Comme la terre argileuse de cette région avait parsemé le chapeau du Vicomte d'une poussière rougeâtre, la maîtresse actuelle de maison a décidé de baptiser son auberge en sa mémoire.
ambiance musicale.
Cette légende est pure invention de ma part, en s'inspirant de la véritable origine du nom. L'image ci-contre n'est pas l'intérieur du restaurant. Elle provient du site morbihan.com et donne un aperçu assez fidèle de l'ambiance qui y règne. Le montage du haut est de moi-même (images de base : x | x | x ).
Le mouvement du "câlin gratuit" est né en 2004 dans le centre commercial Pitt Street Mall de Sydney. Juan Mann (pseudonyme), qui se disait déprimé par le fait de se retrouver "seul et étranger" dans sa ville natale, a brandit un écriteau avec la mention « FREE HUGS ». L'événement s'est largement popularisé à partir du 22 septembre 2006, suite à la diffusion d'une vidéo parue sur YouTube.
L'initiative de Juan, lancée à la base dans un but humoristique, l'a finalement mené à constater une augmentation progressive du nombre de personnes en manque de contact affectif à vouloir être étreintes par d'autres personnes (hommes et femmes). Après un certain temps, les gardes de la sécurité sont intervenus pour faire cesser le mouvement, car Juan Mann n'avait pas les 25 millions de dollars nécessaires à l'assurance responsabilité publique pour ses actions.
Juan Mann et ses compagnons ont alors lancé une pétition pour essayer de convaincre les autorités de le laisser poursuivre sa campagne sans assurance. Sa pétition ayant rassemblé 10 000 signatures, il fut autorisé à reprendre le mouvement.
Depuis, 24 pays ont lancé le "Free Hugs" dans la rue. En Chine, à Moscou, en Corée, au Canada et maintenant en France, de multiples villes ont participé à propager ce mouvement.
Un élan d'amour et de solidarité, et en même temps, un doigt d'honneur dressé contre les discriminations et la société de consommation... C'est d'ailleurs assez amusant de voir comment une effusion de ce genre peut déranger à ce point les autorités publiques... J'avais été marquée par cette info à l'époque et j'ai toujours trouvé cette idée absolument géniale.
image : Juan Mann avec un passant (auteur inconnu).
Je suis fan :) L'oeuvre de ce jeune photographe est un véritable voyage à travers le monde, et une ode à la nature qui nous entoure. J'admire beaucoup ce qu'il fait, et ce depuis quelques temps. Ses clichés sont tout droit sortis d'un rêve... De merveilleuses couleurs, une lumière incroyable, des paysages à couper le souffle, une personnalité qui ressort de chacun de ses portraits... D'ordinaire, je ne suis pas fan des retouches numériques, mais elles sont utilisées ici de façon à donner quelque chose d'insolite, comme une nouvelle dimension au décor... Pour les fans comme moi, sachez qu'Alexandre organise des stages photo, ici et ailleurs, afin d'initier les passionnés. Pour plus d'infos, allez visiter son site internet en cliquant sur la bannière ci-dessus. En parlant de ça, j'ai un entretien prévu vendredi, chez un photographe à Cabourg pour un contrat saisonnier. J'en espère pas grand chose, mais sait-on jamais.
Mon personnage préféré va enfin connaître (post-mortem, certes) son heure de gloire. Un secret sur lequel s'est fondée toute l'intrigue de cette merveilleuse saga... Un secret qui, je le sais, sera abordé et sur lequel Yates n'aura pas le droit à l'erreur... La chronique du Prince le plus ambigu et antihéros qui puisse exister, et à la fois le plus captivant de toute l'histoire.
A noter que la sortie du film en France (le 13 juillet) est la grande première mondiale, autrement dit, on aura le privilège de pouvoir découvrir le dernier film avant le reste du monde =P
(avril 2011)
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